Les salaires des Raptors pour la saison 2018-19 : le pari Kawhi Leonard, à quitte ou double

Le 12 oct. 2018 à 23:54 par Benoît Carlier

Salaires Toronto Raptors pari
Source image : montage via CC0 Public Domain via www.publicdomainpictures.net

Afin d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Toronto, voici un rapide coup d’œil sur la situation financière des Raptors avec un été marqué par un blockbuster trade.

Petit guide pratique sur le Salary Cap et les Exceptions

SalairesRaptors

___

Situation financière par rapport au cap

  • Le plafond de la Luxury Tax est fixé à 123,000,000$ cette année.
  • Le Salary Cap de la NBA est fixé à 101,800,000$ cette année.
  • Avec 139,791,010$ prévus contractuellement cette saison, les Raptors ont une masse salariale qui explose les compteurs et garanti déjà au proprio canadien de raquer à la fin de l’année. Les 100 millions de dollars sur trois ans de Kyle Lowry pèsent presque aussi lourd que lui sur la balance et on ne devient pas premier de la Conférence Est en saison régulière – c’est important de le préciser – en faisant des économies bout de chandelle.
  • Pas la peine d’avoir fait HEC pour comprendre que les Raptors jouent gros cette saison. La Luxury Tax devrait être salée et un échec pourrait aussi indirectement mener à un départ de The Klaw. Dans ces conditions, pas le droit de se tromper pour Nick Nurse qui vivra pourtant sa première saison NBA en tant que head coach.

Joueurs sous contrats garantis pour la saison suivante : 4

  • Kyle Lowry
  • Serge Ibaka
  • Norman Powell
  • Fred VanVleet
  • Tous les joueurs récemment prolongés sont là… sauf DeMar DeRozan envoyé à plusieurs milliers de kilomètres des chutes du Niagara. L’effectif pourrait changer du tout au tout si JV et ou Kawow décident de ne pas utiliser leur player option pour se pérenniser au Canada. Il faut parfois savoir prendre des risques et Masai Ujiri en a pris un gros.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

  • Kawhi Leonard : ne souhaitant pas rester une seconde de plus à San Antonio, l’ailier silencieux a fait du chantage à sa franchise de cœur pour ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière. Ce sont finalement les Raptors qui proposaient le meilleur package à Pop et consort, qui y ont peut-être gagné au change si le MVP des Finales 2014 décidaient de rallier la Californie en 2019 comme il le réclamait cet été.
  • Jonas Valanciunas : même situation contractuelle, autre position pour le pivot lituanien qui a peu a peu perde sa réputation de gros potentiel en NBA. Les statistiques sont encore là mais la baisse de son temps de jeu ne joue pas en sa faveur. Il a encore deux tentatives pour sortir une grosse saison et aller chercher un chèque XXL à la Free Agency.
  • Danny Green : arrivé au Canada dans le même package que Kawhi Leonard, il ne lui reste plus qu’une année de contrat, quoi qu’il arrive. Probablement intégré au cinq majeur, il pourrait entretenir sa cote en démontrant ses qualités pour s’intégrer rapidement au sein d’une nouvelle équipe. Les Raptors auront du mal à le retenir dans un an, surtout que le budget ne sera pas illimité, loin de là.