Le best-of du Heat 2017-18 : il est sympa Bam Adebayo, en plus c’est toujours pratique d’avoir un volleyeur dans ton équipe

Le 08 oct. 2018 à 14:01 par Giovanni Marriette

Bam Adebayo
Source image : YouTube

En attendant le 16 octobre et la reprise des hostilités, TrashTalk vous offre chaque jour le best-of 2017-18 de l’une des trente franchises NBA. Histoire de se mettre bien avant la reprise, histoire de ne pas oublier que le basket est le plus beau sport du monde, juste devant la pétanque du mois d’août, celle qui se pratique une boule dans la main gauche et un verre de rosé dans la droite. Allez, highlights.

Vingt-deuxième best-of de cette série spéciale N-1, synonyme d’un début de saison qui se rapproche inexorablement. Ça c’était pour la bonne nouvelle, mais passons tout de suite aux choses sérieuses.

Et il s’en est passé des choses la saison passée du côté de South Beach. Spoelstra basket-ball, tout le monde a croqué dans le gâteau. Wayne Ellington ? Une saison énorme du parking et quelques tirs clutchs comme jaja. James Johsnon ? Un niveau de thuguerie intact mais surtout une aide précieuse toute la saison à base de hustle et de gros posters, n’est-ce pas Messieurs Oladipo et Drummond. Justise Winslow ? Le two-way player comme on les aime, capable d’aller écraser Marquese Chriss et de contrer Joel Embiid dans la même semaine. Idem pour un Josh Richardson énorme des deux côtés du terrain, en espérant qu’aucun de ces deux-là ne prendra la direction forcée du Minnesota dans les heures/jours qui viennent. Kelly Olynyk passe également faire la bise à ses anciens teammates de Boston, Hassan Whiteside nous rappelle qu’il est capable d’être un joueur de basket-ball entre deux crises d’ado, Tyler Johnson que les blancs savent vraiment sauter, Dion Waiters qu’il était maigre il y a encore six mois et Goran Dragic qu’il a probablement grandi en déjeunant des tartines de DVD de Manu Ginobili.

Mais s’il fallait retenir deux faits notables la saison passée ? On appelle à la barre messieurs Wade et Adebayo. Le premier a effectué un retour en grâce dans SA maison, et les “This is my house” clamés haut et forts à la Triple A ont du en émoustiller quelques uns, tout comme ce soir magique où Flash rappela à LeBron qui était le patron en Floride. Pour le rookie du Heat c’est une toute autre histoire et les fans de Mayami ont pu découvrir un espèce de volleyeur capable d’aller chercher des passes lobées dans la salle voisine avant de la claquer dans le cercle. Hassan si tu nous écoute, y’a une place de starter qui fait les yeux doux à Bam-Bam.

Un délicieux gâteau dans lequel tout le monde croque, le retour d’une idole et l’émergence de quelques phénomènes, voilà de quoi voir l’avenir d’un très bon œil à Miami. En espérant une fois de plus qu’un arrière à la coiffure en forme de cendrier ne vienne pas tout gâcher.


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