Joel Embiid continue de préchauffer avant le début de saison : “Je me sens inarrêtable à l’intérieur”

Le 04 oct. 2018 à 23:03 par Theo Faria

Joel Embiid fait du Joel Embiid. Le pivot camerounais a l’air de s’ennuyer pendant cette pré-saison et dans ce cas-là, il préfère se lâcher avec les médias. Après son attaque sur Deandre Ayton il y a quelques jours, il se recentre cette fois-ci sur sa personne et affirme dans le plus grand des calmes que personne ne peut l’arrêter dans la raquette. 

Après les Big Mac et le basketball, Joel Embiid a une autre passion dans la vie : les médias. Il se lâche, il fait rigoler son beau monde et ça plaît aux journalistes, tout le monde il est content. Il y a quelques jours, alors qu’il était invité sur ESPN, il avait lâché sa première bombe sur Deandre Ayton en lui souhaitant la bienvenue en NBA… à sa façon. Et rebelote, le pivot n’a pas pu s’empêcher de flatter un peu son ego avant son départ pour la Chine. Après une victoire face à Orlando lundi dernier, et une feuille de stats bien remplie avec 21 points et 7 rebonds en 22 minutes, Jojo s’est lâché sous les micros des journalistes, avec une très grande sérénité.

“Je pense que je suis inarrêtable à l’intérieur avec le nouveau système de fautes. En fait, je crée beaucoup de contact, ce qui fait qu’à chaque fois qu’on va me toucher et qu’on siffle une faute, je vais devoir en profiter.”

Bon, Jojo, ne penses-tu pas que le terme “inarrêtable” est un petit peu exagéré ? Certes, les arbitres vont faire bien plus attention aux petits contacts qui, à l’origine, n’étaient pas vraiment sifflés (la rencontre Grizzlies – Rockets en est le parfait exemple). Sur la ligne des lancers on est très loin d’un Dwight Howard, et Joel va sanctionner chaque erreur de la défense. Mais on est encore loin du postulat personne ne peut stopper Joel. Il domine, bien évidemment, mais n’est pas encore à un stade aussi avancé, tel un Shaq dans la raquette. Au contraire, quand c’est Anthony Davis qui annonce être le joueur le plus dominant de la ligue, on rigole moins et on peut lancer le débat. Outre ses déclarations, l’ancien numéro 3 de draft a affiché une certaine ambition, et assumé sa position de leader. Le gars veut être celui qui guide ses coéquipiers, qui fait passer les messages et qui prend ses responsabilités. Seulement deux saisons en NBA à 24 ans, il est prêt à prendre une autre dimension dans une équipe qui va se battre avec les gros de l’Est pour aller perdre face aux Warriors. S’il assume ce rôle qui est loin d’être un cadeau, surtout pour un jeune joueur, les Sixers peuvent se vanter d’avoir vraiment une perle rare dans leur roster, que ce soit sur ou en dehors du terrain.

Ok, t’as gagné, on parle encore de toi et de tes déclarations. T’es content ? Désormais, amuse-toi bien en Chine et arrive en forme pour cette saison. On attend pas mal les Sixers cette année et on attend pas mal Jojo également. S’il se dit inarrêtable, à lui de le montrer sur le terrain. 

Source texte : nj.com