Les Bulls veulent mettre plus de rythme dans leurs matchs : lâchez les taureaux !
Le 02 oct. 2018 à 16:51 par Theophile Vincent
Dimanche, les Bulls ont entamé leur pré-saison en battant les Pelicans d’un Anthony Davis tranquille. Zach LaVine a prouvé qu’il était déjà en jambes en scorant 21 points en 24 minutes de jeu et qu’il était au centre d’une équipe avec un potentiel intéressant. Fred Hoiberg l’a bien compris et veut désormais pousser ses petits veaux à mettre plus de rythme dans leurs matchs.
En manque de résultats, surtout depuis l’an dernier, la franchise historique de Michael Jordan cherche à se reconstruire du mieux possible. A la tête du projet, Zach LaVine a pris du galon et s’est imposé comme le leader sur le parquet. Le joueur monté sur ressorts a donné quelques idées à son coach, comme il l’a expliqué à Rotoworld.
“Nous allons courir plus vite, prendre les tirs ouverts, et à chaque fois qu’un joueur aura cette possibilité, nous chercherons à le trouver.”
Le coach de Windy City prône donc un jeu plus direct, moins basé sur la gestion du chrono. L’idée est d’augmenter la cadence pour atteindre les 100 possessions offensives par match, chose que seulement trois équipes ont réussi à faire l’an dernier. Sans grande surprise, ces équipes s’appellent les Warriors, les Rockets et les Pelicans, ces collectifs qui mettent un rythme de fou furieux sur les parquets, et prennent un nombre de tirs qui fait mal à la tête (et aux ficelles). Les Bulls prennent donc exemple sur ce qui se fait de mieux dans la Ligue, eux qui tournaient à 98,3 possessions offensives par match la saison dernière. Les Bulls n’en sont pas si loin et ont dans leurs rangs des joueurs qui peuvent largement emballer un match, Zach LaVine le premier. L’ancien du Minnesota est capable de péter un dunk digne de Space Jam, mais avec la TNT qu’il a dans les jambes, il peut faire beaucoup plus pour l’équipe et semble adhérer au projet de Fred Hoiberg.
“On a joué avec un bon rythme. Nous avons tous contribué, nous n’avons pas vraiment forcé de tirs difficiles ou ce genre de choses. Pour une première fois, c’était bien.”
La première fois n’est jamais simple (on est tous passé par là), mais Zach LaVine se montre satisfait et semble lui aussi réaliser que le collectif de Chicago peut réussir quelque chose pour la saison à venir. Quand on parle de réussite, on ne s’attend évidemment pas à ce que Robin Lopez qualifie son équipe pour les Finales NBA, mais une saison à plus de 30 victoires donnerait le sourire et lancerait une dynamique dans l’Illinois. Avec des joueurs mobiles et explosifs comme Kris Dunn, Jabari Parker ou Wendell Carter Jr., le United Center se verra peut-être proposer du beau spectacle cette année, en espérant que les résultats suivent. Dimanche fut à peine un amuse-bouche mais on se répète, les jeunots en rouge ont montré une réelle motivation. A Freddy d’en tirer le maximum et de convaincre ses joueurs d’adhérer à son nouveau plan de jeu simple et difficile à la fois, un jeu total et rythmé. Autant vous dire que les arceaux risquent de pleurer sous les windmills de l’autre excité.
La franchise historique de Chicago se reconstruit très lentement et s’appuiera cette saison sur Zach LaVine pour montrer le chemin de l’arceau. Pour ceux qui dégusteront leur café devant les matchs, à défaut de voir un résultat, vous devriez voir plus de spectacle que l’année dernière. En même temps, ce sera pas bien compliqué.
Source texte : Sportando