Les salaires des Nets pour la saison 2018-19 : l’horizon juillet 2019 est parfaitement dégagé

Le 20 sept. 2018 à 10:04 par Alexandre Martin

Salaires Brooklyn Nets
Source image : montage via CC0 Public Domain

Histoire d’aborder au mieux cette nouvelle saison du côté de Brooklyn, jetons un rapide coup d’oeil sur la situation financière des Nets. Le front office s’efforce de travailler sur la masse salariale depuis deux ans et cela commence à se voir avec une flexibilité énorme pour l’été prochain.

Salaires Nets

Source : basketballinsiders

Situation financière par rapport au cap

  • Le seuil de la Luxury Tax est fixé à 123,000,000$ cette année.
  • Le salary cap est fixé à 101,000,000$ cette année.
  • Avec 115,959,560$ de salaires garantis pour la saison prochaine (sans compter les contrats non garantis donc de Theo Pinson, Jordan McLaughlin et Mitchell Creek qui pourraient pousser ce montant jusqu’à 118,474,932$), les Nets ne devraient pas trop bouger tout au long de la saison à moins d’un échange autour d’un de leurs contrats expirants.
  • Les reliques de Dwight Howard – coupé cet été et qui va coûter presque 19 millions – et celles de Deron Williams (stretch provision) pèsent encore lourd, tout comme les salaires de gars comme Allen Crabbe (18,5 millions) ou DeMarre Carroll (15,4 millions) notamment. Sauf quà observer le tableau ci-dessus, on comprend très vite où veut en venir Sean Marks, le GM de la franchise. Seul Crabbe peut décider (et c’est sûrement ce qu’il fera) de prolonger d’un an son contrat pour 18,5 millions (Player Option) parmi les plus gros salaires. Ensuite, il n’y a que très peu de gars avec du garanti pour la saison prochaine, ce qui va laisser une flexibilité impressionnante au front office.

Joueurs sous contrat garantis pour 2019-20 : 3

  • Joe Harris
  • Dzanan Musa
  • Rodions Kurucs
  • Attention, ils ne sont que trois mais pourraient être plus que ça en fonction de décision d’Allen Crabbe en juin donc et surtout de celles que le management des Nets prendra. Beaucoup de joueurs seront en fin de contrat rookie. Il y a aura donc plusieurs situation de Qualifying Offer à trancher avec en premier lieu D’Angelo Russell qui pourrait demander un peu cher en fonction de la saison qu’il viendra d’effectuer. Ensuite, il y aura le cas de Rondae Hollis-Jefferson (qualifying offer également) puis quelques Team Option à lever ou non (mais qui le seront sûrement) : Jarrett Allen et Caris LeVert. Mais ce ne sont que des petits montants qui vont laisser une marge très sérieuse à Sean Marks et son staff comme précisé précédemment.

Trois joueurs dans des situations intéressantes cette saison

D’Angelo Russell : il est un numéro 2 de Draft. A ce titre, il gagne déjà sa vie de manière très confortable et la qualifying offer à laquelle il pourra prétendre l’été prochain avoisinera les 10 millions de dollars. Pas si mal ! Mais certainement pas suffisant par rapport aux ambitions du garçon qui est toujours en quête de reconnaissance dans la ligue. S’il veut pouvoir jouer les gourmands, avec les Nets ou d’autres franchises, il va devoir se donner et produire à fond tout au long de la saison. A surveiller car il a le profil du gars qui fait péter de grosses performances en année de contrat…

Kenneth Faried : dans la foulée du mondial 2014 où il avait été impressionnant, Kenneth le Rasta a signé un contrat sur 4 ans (50 millions $) avec les Nuggets. Il n’a jamais vraiment joué régulièrement depuis. Blessé, pas ou peu utilisé, la Manimal dispose là d’une saison pour se montrer, pour convaincre une franchise de lui proposer autre chose que le minimum vétéran dans un an.

Rondae Hollis-Jefferson : à l’instar de D’Angelo Russell, il est dans sa dernière année de contrat rookie. Il va avoir de la concurrence sur les postes 3 et 4 qu’il est capable d’occuper. Il va devoir lui aussi se montrer et faire des différences pour mériter mieux que la Qualifying Offer qui l’attend.