Zach LaVine aimerait être All-Star cette année : t’es dans la Conférence Est, donc tu peux y croire

Le 11 sept. 2018 à 02:22 par Bastien Fontanieu

Zach LaVine
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Prêt pour démarrer sa cinquième saison en NBA avec tous les feux au vert, Zach LaVine veut atteindre le step supérieur. All-Star ? Un objectif osé mais excitant pour l’arrière des Bulls, qui doit taper sa meilleure campagne en carrière.

Tout est enfin dans l’ordre pour l’homme capable de rester une grosse demi-heure en l’air. Après deux premières années passées à faire le fou dans les airs, une dernière campagne défoncée par une blessure au genou chez les Wolves, un transfert majeur à Chicago et une rééducation qui l’a empêché de jouer une majeure partie de la saison dernière, LaVine peut enfin souffler. Les jambes fraîches ? Il les a. Le nouveau contrat ? Il l’a. Les responsabilités offensives à Chicago ? Il les a. Et l’envie de tout défoncer cette année ? Il l’a. Doué, Zach LaVine l’a toujours été mais il n’a pas encore montré s’il pouvait atteindre un niveau de jeu de patron. Ce cap, très difficile à passer, et qui vous permet de ne plus vous appeler Arron Afflalo mais Victor Oladipo, par exemple. Avant de s’exploser le genou avec la franchise du Minnesota, ZL offrait pourtant une saison à près de 19 points de moyenne et on le voyait bien rejoindre la vingtaine sans problème. Mais alors qu’est-ce qui l’a gêné ? Et bien cette foutue blessure, coupant sa première saison à Chicago et l’empêchant donc de montrer tout son potentiel en tant que première option offensive. Cette fois, tout est en règle et Zach a de quoi aborder la campagne à venir avec l’enthousiasme d’un leader déterminé. De nombreux objectifs seront plaqués sur lui, mais ce n’est pas ce qui terrorise le produit formé à UCLA. Preuve étant, comme il l’a dit à SLAM, c’est le match des étoiles que LaVine veut squatter cette année.

“Ces dernières années, j’ai voulu faire de mon mieux pour m’améliorer chaque jour dans mon jeu. Et je pense que je suis arrivé aujourd’hui à un stade où je devrais récolter davantage de récompenses, comme une participation au All-Star Game ou des choses du genre.”

Culotté ? Peut-être. Mais infaisable ? Certainement pas. La première question qu’il faudra régler, évidemment, c’est le collectif. Car même si certains All-Stars remplaçants sont parfois sélectionnés dans des équipes de merde, il vaut mieux faire partie du Top 8 de sa conférence pour espérer galoper avec les ténors au mois de février. Les Bulls vont donc devoir fermer un sacré paquet de bouches, ce qui est jouable quand on voit le talent global présent dans l’effectif, mais ce qui est aussi tendu quand on voit le boulot que les jeunots de Chicago doivent encore abattre. Si Zach est au coeur d’un début de saison canon des Taureaux, qu’il est le meilleur marqueur de la franchise et que le script va dans son sens, ses rêves de match étoilé pourraient bien se concrétiser. Mais l’autre question à régler, c’est celle de la hiérarchie qui sera mise en place chez les Bulls. Entre Lauri Markkanen, Jabari Parker, Kris Dunn et Zach LaVine pour ne citer qu’eux, qui sera le réel patron de la reconstruction à Chicago ? Est-ce qu’on pourra voir un mâle alpha naître sous nos yeux en la personne de LaVine ? Les votants feront aussi attention à cela, en plus de la progression d’une année à l’autre et les accomplissements récoltés tout au long de la saison. Mais dans une conférence où plus ou moins tout le monde pourrait devenir All-Star, Zach a ses chances. Suffit d’une vingtaine de points par soir, aucun souci physique, un bon départ des Bulls… et pourquoi pas tiens ?

Victor Oladipo a su faire le jump d’un statut à un autre, celui de joueur très doué à celui de véritable star et franchise player. Que va nous réserver Zach LaVine cette année ? Les fans des Bulls s’impatientent déjà, et on peut les comprendre.

Source : SLAM


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