DeMarcus Cousins récupère bien de sa blessure et bosse du parking : un nouveau Splash Bro à Golden State ?

On a finalement compris pourquoi DeMarcus Cousins avait signé aux Warriors au tout début du mois. Hulk s’étant rompu le tendon d’Achille et auto-mis en PLS fin janvier dernier, il a tout simplement décider d’infliger une douleur aussi intense à l’immense majorité de la Ligue en allant renforcer l’équipe double championne en titre. Maintenant que la tourmente médiatique sur cette arrivée s’est (légèrement) calmée, Boogie peut se concentrer à sa remise en forme, et ça a l’air de se passer plutôt bien.

Les spéculations vont bon train sur l’homme qui valait trois milliards 5,3 millions de dollars, surtout concernant la date de son retour en compétition. Après sa blessure, le colosse de 122 kilos et 2m11 est passé par des étapes successives pour entamer sa route vers un retour qu’il souhaite le plus prompt et le moins risqué possible. Ainsi, moins de cinq mois après cette ignoble blessure qui a condamné les Pelicans à s’arrêter en Demi-Finale de Conférence (qui sait jusqu’où ils auraient pu aller avec Boogie), DeMarcus Cousins a pu reprendre la course, tranquillement. Un bon signe pour le joueur et ses fans, ça se teste doucement pour solidifier encore le tendon, avant de passer à l’étape suivante. Il s’agit du retour à l’entraînement, sur un terrain de basketball, phase validée par DMC dix jours après. C’était donc il y a deux mois, soit à trois mois et demi du début de la saison régulière. De quoi formuler bien des hypothèses sur le timing du retour sur les parquets du pivot avec sa nouvelle équipe des Warriors. Statistiquement, d’après une étude poussée, le joueur le plus zen de la NBA pourrait revenir assez rapidement à l’Oracle Arena, voire être prêt pour le début de la saison. Malgré tout, ce ne sont que de flippantes élucubrations, des suppositions, surtout lorsqu’on connaît l’objectif de Steve Kerr, qui est d’avoir son mastodonte dans la raquette pour le début des Playoffs. Le coach des Dubs souhaiterait bien évidemment le récupérer dès que possible, à condition qu’il soit en forme, à 100% et qu’il ne prenne aucun risque. Mais dans la Baie, le temps ne presse de toute façon pas. DeMarcus Cousins n’est pas encore en pleine possession de ses moyens physiques, mais il travaille dur pour cela, ça progresse peu à peu, et la dernière vidéo sur son compte Twitter en témoigne :

Progress… #TheResurgence #0Doubt pic.twitter.com/scrmftylMt

— DeMarcus Cousins (@boogiecousins) 21 août 2018

 Et bien, il paraît plutôt affûté l’ancien franchise player des Kings, moins de sept mois après le coup dur qu’il a subi. Certes, ce n’est qu’un workout, une vidéo montée, avec les meilleures images, celles qui mettent le plus en valeur Boogie, et qui laissent à penser qu’il est déjà en pleine forme. Malgré cette sélection, on sent quand même qu’il reste du boulot pour DeMarcus Cousins. Ses appuis ne sont pas très francs, parfois un peu hésitants. Sur le déplacement, c’est plus difficile qu’à l’accoutumée, on ne veut pas trop forcer sur les pylônes qui lui servent de jambes. Pas encore de quoi danser le Boogie-Woogie, mais ça trottine quand même plutôt pas mal, ça accélère sur un appui. On sent que DMC est déjà plutôt fit, et on ne va pas se mentir, qu’on le haïsse ou non, c’est quand même agréable de revoir un joueur ayant subi une telle blessure sur un parquet. Par contre, on est d’accord que ces séquences sont plutôt flippantes ? Pépère a dû pécho une crise d’amnésie, et oublier ses mensurations impressionnantes. On dirait Kobe (#MambaDay) qui a avalé quelques hormones de croissance. DeMarcus Cousins semble se prendre pour son homonyme Isaiah, l’actuel meneur de Cholet. On connaissait ses qualités de ball handler, de passeur et de shooteur, assez incroyables pour un intérieur, ok. En revanche, c’est quoi son objectif là, devenir le troisième Splash Brother, un Stephen Curry XXL ? Le maniement du ballon est impressionnant, ça dribble fort, vite, des deux mains, entre les jambes, derrière le dos… Hulk va envoyer des gros crossovers dès son retour et va péter les chevilles des Big Men de la Ligue. Sauf qu’au lieu d’aller forcément finir à l’intérieur et d’aller martyriser ce pauvre cercle qui n’a toujours rien demandé, il pourrait s’orienter encore plus vers du step-back à trois-points. C’est une certitude, Boogie a eu le temps de bosser sur son shoot à distance pendant sa convalescence. Sur les deux saisons précédentes, il artillait déjà efficacement du parking, avec respectivement 36,1% et 35,4% de réussite. Ce sont des chiffres vraiment éloquents pour un poste 5 qui prenait à peine un shoot de derrière l’arc tous les cinq matchs lors de ses cinq premières saisons NBA. S’il continue à bosser là-dessus, il risque de devenir tellement all-around, qu’en récupèrant sa vitesse et son impact physique, le défendre va devenir un long calvaire.

Difficile de dire où en est exactement DeMarcus Cousins. 50% ? 75% ? 90% ? Seul lui et son staff le savent. Les images sont quand même positives, ça progresse et ça déroule pour Boogie. Il récupère bien et risque d’être prêt à rejouer assez tôt dans la saison. Mais quitte à le frustrer, Steve Kerr le préservera le temps qu’il souhaitera, ou jusqu’à ce que DMC pète un boulon et détruise l’Oracle Arena d’un coup de griffe. Quoi qu’il en soit, le ball handling et le shoot du Big Man à ce stade de la convalescence ont de quoi faire légèrement flipper. Allez DeMarcus, prend le temps pour te rafistoler et revenir, on n’a pas envie de voir une saison en 82-0 tout de suite. 

Source texte : Twitter/@boogiecousins