Corey Maggette MVP de la BIG3 League, Nancy Lieberman COY : elle commence à avoir de la gueule cette ligue !
Le 23 août 2018 à 23:21 par Clement PLB
Avant la finale, dont le teasing est à faire sauter Glen Davis, les récompenses individuelles de la ligue dirigée par Ice Cube ont été décernées, et le moins qu’on puisse dire c’est que ça nous rajeunit pas. C’est l’occasion de ressortir des noms qu’on n’avait plus entendu depuis un moment en NBA, voire dont on ne se rappelait même pas. Pourtant il y a du basket et les retraités se donnent à fond pour produire du beau jeu.
Honneur au MVP, en la personne de Corey Maggette. Si ce nom n’est pas inconnu à la plupart de la communauté basket (ah ce fameux marcher…), tout le monde ne peut pas prétendre l’avoir vu évoluer. Pourtant on parle d’un mec dont la meilleure saison en NBA correspond à 22,2 points, 6 rebonds et 3,4 assists à 47% au tir et 30% derrière l’arc ! Clairement pas un petit rigolo. Malheureusement pour lui, la plus belle partie de sa carrière s’effectue aux Clippers des années 2000, franchise de la lose par excellence à l’époque. Il faudra donc attendre sa retraite des parquets et la deuxième édition de la BIG3 League pour obtenir la reconnaissance de son talent. Mieux vaut tard que jamais. En pleine forme physique, il pourrait même aller donner un petit coup de main à son ancienne franchise qui risque d’en avoir besoin. Toujours capable de scorer (16,9 points de moyenne), il a aussi fait valoir sa belle vision du jeu (3,1 assists). De plus il est récompensé pour son leadership, en étant nommé Captain of the Year, et pour les résultats obtenus avec son équipe des Power. Cette équipe cumule d’ailleurs les récompenses, puisque Chris “Birdman” Andersen obtient le titre de DPOY, n’ayant rien perdu de ses qualités athlétiques et de son timing au contre (1,4 block) il domine la raquette de ses grandes ailes. Et Nancy Lieberman, Hall of Famer de son état, remporte l’award de COY, une jolie récompense pour sa première saison à la tête d’une équipe, elle qui assiste Dave Joerger à Sacramento durant la saison NBA. Il ne manque plus que le titre pour couronner cette brillante campagne par une belle victoire collective.
Copie conforme des Awards NBA, les récompenses se poursuivent. Al Harrington est nommé ““Too Hard to Guard”, le mec le plus dur à défendre, car avec ses 18 points de moyenne, il est le meilleur marqueur de la ligue. Excellent joueur des années 2000, il prouve qu’à 38 ans il est encore capable de planter salement. Le trophée suivant pourrait être décerné à vie à son gagnant, tellement il représente ce titre. Il s’agit bien sûr de Gary Payton, coach et non joueur, qui arrive tout de même à remporter l’award du plus gros trashtalkeur. Le mec est sur le bord du terrain mais il peut pas s’en empêcher, tellement c’est ancré en lui. Change rien Papa, on t’adore et sans toi nous ne serions rien. Les deux derniers trophées, celui de 4ème homme (ligue 3×3 oblige) est décerné à Andre Emmet, globe-trotteur de l’extrême, passé par tous les continents ou presque et leader de la team finaliste 3’S Company. Le mec est complètement en feu ces dernières semaines avec 20 points de moyenne ! Enfin, c’est un autre rigolo de la NBA qui a été récompensé du BIG Community Award en la personne de Ricky Davis, félicité pour ses actions de solidarité et de charité menées dans les villes traversées par la ligue. La sagesse vient avec l’âge, c’est une belle reconversion pour ce joueur d’apparence fantasque.
La BIG3 League d’Ice Cube ressemble de plus en plus à une vraie compétition, mêlant des jeunes retraités qui n’ont pas perdu la passion de leur sport et qui jouent vraiment le jeu et une structure emballante qui se met doucement en place. Il ne manque plus qu’une superstar sorte de sa retraite, qui ne sera pas Kobe Bryant malheureusement, pour donner une vraie consistance à ce beau projet.
Source texte : NBC Sports
