La prolongation de Karl-Anthony Towns semble inéluctable, mais les discussions sont loin d’être terminées entre le chat et son maître

Le 25 juil. 2018 à 16:29 par Fabien Passard

Sophomore Karl-Anthony Towns
Source image : sketchport.com

On espère que les fans des Wolves n’attendent pas la fin du feuilleton Karl-Anthony Towns avant de partir en vacances car celles-ci risquent de leur passer sous le nez. Le pivot, lui, se fait désirer depuis l’Europe où il s’offre un petit road-trip. L’offre de prolongation, il l’a reçu, mais il a encore des points à régler avant de faire son plus bel autographe sur le contrat.

On vous faisait part des déclarations pour le moins ambiguës de Karl-Anthony Towns sur son avenir, la semaine dernière, lors du mini-camp basket qu’il organisait pour les jeunes du Minnesota. Alors qu’on semblait se diriger tout droit vers une prolongation correspondant à la designated rookie scale extension, soit 158 millions de dollars sur cinq ans, le chatounet a ressorti les griffes à coup de petites piques pour bien montrer à son maître que ce ne sera pas si facile de le garder dans sa cage de transport. Quoi, c’est pas encore assez pour lui toute cette thune, à 22 ans ? Hop hop hop, ne dégainons pas les fusils trop vite, il semblerait que les points de blocage ne soient pas seulement financiers, comme l’évoque Jon Krawczynski, le reporter local de The Athletic.

“Je ne pense pas qu’on ait atteint un point de rupture entre Towns et la franchise. Si ça avait été le cas, je l’aurais vu annuler le camp de basketball qu’il organisait à Minnesota pour éviter de revenir en ville. Les Wolves ont posé une offre de contrat max devant ses représentants. Mais comme KAT me l’a expliqué pour la première fois par téléphone d’Italie, et comme il l’a répété la semaine dernière depuis Plymouth, il y encore quelques points de communication à évoquer avant que l’encre ne soit posée sur le papier.”

Rien de bien étonnant en soit que de bien prendre son temps avant de signer un tel engagement, le premier gros engagement de la jeune carrière de KAT. Ce sera une étape de plus de franchie dans la Grande Ligue, et quand celle-ci s’effectue dans la franchise qui t’a drafté, c’est un signe de reconnaissance et de confiance forte. Si des bruits de couloirs font état d’un contrat abaissé à trois ans au lieu des cinq entendus jusque-là, ceux-ci devraient rester au statut de simple bruit, tant les Wolves semblent vouloir verrouiller leurs jeunes le plus longtemps possible. La signature attendue devrait bien se poser sur un contrat courant jusqu’en 2023, pour un montant qui pourrait être même revu à la hausse : 188 patates pour le chat, de quoi faire déborder la gamelle. Et Karl-Anthony Towns ne devrait pas s’en priver, Jon Krawczynski n’en doute pas.

“Tout le monde dans la franchise attend que Towns signe l’extension. Aucun rookie a déjà refusé autant d’argent auparavant et Towns ne devrait pas être le premier. Bien qu’il n’a pas fourni de détails sur ce dont il veut discuter, on pourrait penser que la décision de Tom Thibodeau de virer Legarza, un confident proche de KAT durant ses trois premières saisons NBA, pourrait probablement être sur la liste.”

En effet, l’affaire avait fait grand bruit à Minneapolis en mai dernier, Vince Legarza, préparateur physique du pivot de 22 ans, était viré. Une décision de Tom Thibodeau qui ne serait pas passé pour son joueur, informé seulement après. De là à imaginer Towns exiger de la franchise qu’elle recrute à nouveau son masseur préféré comme condition ultime de sa signature, il n’y a qu’une patte de chat.

Scott Layden et son équipe ont encore de nombreux points à aborder avec les représentants de leur joueur mais le dossier Towns est tout de même en très bonne voie. On ne peut pas en dire autant de celui de Jimmy Butler, qui a refusé récemment une prolongation et est loin d’être le bestou du jeune intérieur. Ah l’été, on n’aime pas ça dans le Minnesota, vivement le grand froid.

Source : The Athletic