D’Angelo Russell prolongé par les Nets avant la reprise ? C’est plus qu’improbable pour D-Loading…

Le 25 juil. 2018 à 00:08 par Bastien Fontanieu

D'Angelo Russell - TrashTalk Fantasy League
Source image : NBA League Pass

Récupéré l’an dernier dans le cadre du transfert de Brook Lopez, D’Angelo Russell a certes réalisé des débuts intéressants chez les Nets, mais pas de quoi forcer une prolongation de contrat : il va falloir faire mieux que ça, mon cher…

Quand on a du talent dans sa patte gauche et qu’on est transféré contre le meilleur marqueur de l’histoire d’une franchise, on peut s’attendre à quelques merveilles sur les semaines à venir. Et il y a un an, si vous vous en souvenez encore, les attentes étaient nombreuses autour de Russell à Brooklyn. Finies les galères à Los Angeles, finis les embouteillages à la mène, cette fois D’Angelo devait créer son propre nid chez les Nets et utiliser les dons qui lui ont été donnés dans le monde de la balle orange. Un mariage qui, s’il n’a pas été catastrophique jusqu’ici, a été assez mouvementé entre le joueur et sa franchise. En effet, il y a d’abord eu du bien, avec des débuts prometteurs et une confiance maximale en ses capacités résultant en des moyennes clairement au-dessus de ce à quoi on s’attendait. Puis il y a eu du moins bien, avec des soucis physiques au niveau des genoux, une flemme totale en défense et une gestion de balle plutôt moyenne en comparaison avec l’automne. Au final ? Des moyennes statistiques habituelles, un temps de jeu forcément réduit pour lui permettre de retrouver un peu de rythme, et 34 matchs loupés au total. Plutôt moyenne comme première saison, alors qu’on se frottait les mains il y a 12 mois et les trailers s’enchaînaient sur le kid formé à Ohio State. La conséquence ? En étant membre de la Draft 2014, D’Angelo Russell pourrait tout à fait obtenir une extension avant la reprise, comme ses copains Porzingis ou Towns. Mais pour le moment, les Nets n’ont pas du tout prévu de mettre une blinde sur le gaucher…

“Pour le moment, on va voir comment ce groupe évolue ensemble, comment il grandit. Mais encore une fois, je ne vais pas mettre une croix sur quoi que ce soit. Aujourd’hui, voici le groupe que nous avons et nous n’avons pas prévu de faire des changements majeurs, que ce soit via une extension, une signature ou un transfert. Les choses peuvent cependant changer.” – Sean Marks (GM des Nets)

Du politiquement correct de la part du boss des Nets, qui sait très bien ce qu’il a en tête et ce qu’il vise avant tout. Mais alors que vise Sean Marks, bon sang de bonsoir ? Et bien c’est simple, on appelle cela le 1er juillet 2019. Pour ceux qui ont un peu suivi l’actualité du côté de Brooklyn, c’est en quelque sorte la teuf lorsqu’on observe l’avenir puisque les Nets vont enfin sortir du merdier dans lequel leur ancien management les avait mis. Choix de Draft à nouveau disponibles ? Yes. Place majeure dans la banque ? Yes. C’est surtout ce deuxième aspect qui nous intéresse, car il est directement lié au cas Russell. En effet, les Nets sont une des rares franchises qui, si tout se passe bien pendant les 11 prochains mois, pourraient aborder la free agency 2019 avec la possibilité de signer… deux contrats max. Ce qui est énorme, potentiellement. Après, on sait que les Nets ne font pas suer grand monde et l’attractivité de la franchise est assez basse actuellement. Mais les choses peuvent changer, les dollars notamment peuvent changer beaucoup de choses, et il est hors de question d’en sacrifier une grosse partie dans un meneur qui n’a rien de sûr. Doué, oui, D’Angelo l’est. Mais régulier, non. Et solide, non plus. Et une superstar, non plus. Rien de plus simple, du coup, pour Brooklyn. Il suffit d’attendre gentiment que D-Loading devienne agent-libre restreint dans un an, et la franchise pourra soit matcher n’importe quelle offre faite sur lui, soit le laisser partir sans avoir trop dépensé. La logique tient, et elle permet à Sean Marks et ses sbires de dormir tranquille.

D’Angelo Russell va-t-il forcer la main des Nets en l’espace d’un an ? Il a plutôt intérêt, car dans une NBA où le poste de meneur est ultra-blindé, une nouvelle saison moyenne ne lui offrira aucune pitié. Allez, au boulot.

Source : NY Post