Trevor Ariza a pété un câble au plus mauvais moment : 0/12 au tir dont 0/9 du parking, le craquage est all time

Le 29 mai 2018 à 10:19 par Giovanni Marriette

alcoolique
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Il est des soirs qui rentrent automatiquement dans la légende. En bien comme en mal, c’est l’jeu ma pôvre Lucette. LeBron James repousse chaque soir les limites de l’impossible ? Bla, bla, bla, Trevor Ariza s’est carrément assis sur ces fameuses limites cette nuit, en offrant à son public l’une des performances les plus… cheums de l’histoire de la NBA. Jean-Sylvain Timing.

Selon nos sources, le type est encore à la salle car il ne trouve plus la sortie

Il n’était pas forcément à l’aise avec son tir depuis le début de la série, déjà, mais sa défense et son gros Game 2 (17 points à 7/9, 4 rebonds, 6 passes, 2 steals et la win) faisaient alors oublier ses difficultés en attaque. Et puis vu les fous qui l’entourent, pas besoin de se muer en Kobe Bryant cette saison hein. Sur le reste de la série ? 14/42, on a connu bien mieux mais on a connu bien pire. Et le pire, c’est cette nuit qu’on l’a vécu, accompagnant Trevor sur le chemin des enfers du tir, minute après minute. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze… et douze, il est content il sait compter, mais il n’avait finalement pas besoin de notions de calcul pour totaliser les tirs rentrés. Juste être capable de faire une bulle avec les doigts, en essayant bien sûr de retenir son fou rire. 0/12, 0/9 du parking, un véritable calvaire vécu par l’ailier titulaire des Rockets, qui se consolera peut-être en se disant que ses collègues n’ont pas fait bien mieux (7/44 au total, la légende dit que les joueurs de Mike D’Antoni n’ont même pas réussi à viser le trou des jambes en remettant leur slip après la douche). Douze sauciflards, douze tomates cœur de bœuf, appelez ça comme vous voulez mais voilà le genre de soirée qu’a vécu ce pauvre Ariza, probablement la pire de sa carrière après celle où il tomba par hasard sur TPMP à la télé de son telo.

Des précédents solides mais Trevor a frappé fort

La yolo performance de la nuit n’est évidemment pas une première, et les plus avertis d’entre-vous mentionneront d’ailleurs qu’un Top 10 spécial Chokes est disponible depuis peu à cette adresse… Sens du timing, encore une fois. Les plus grands craquages de slip all-time ? No spoiler mais on vous fera quand même état d’un 3/23 de Kenyon Martin en Finales 2003, d’un 0/13 de… Ray Allen, également en Finales (2010 avec les C’s), d’un 1/16 de Reggie Miller lors du Game 1 des Finales 2000, d’un 0/13 de David Wesley, d’un 1/17 de Gordon Hayward ou encore d’un… 0/17 de Tim Hardaway en 1991. Mais les deux perfs all-time en matière de balançage de croûtes sont évidemment à mettre à l’actif de deux joueurs s’étant chié dans le benard lors de Game 7 de Finales, j’ai nommé John Starks et son 2/18 au tir face à Houston en 1994 et Dennis Johnson et son mythique 0/14 en 1978. Un musée des horreurs qui fait malheureusement partie du paysage de la NBA, car tout le monde ne s’appelle pas Kyle Korver ou Stephen Curry tous les soirs.

On vous laisse trouver tous les superlatifs que vous voulez pour décrire cette immense daube que nous a vomi l’ami Ariza cette nuit, mais on ne pouvait clairement pas passer sous silence ce genre de perf tellement… rare. En espérant que cette difficile sortie ne lui gâche pas les vacances, mais en tout cas, nous, on aura bien ri.