Les Pelicans sweepent Portland : des Blazers traumatisés et des milliers de brackets souillés

Le 22 avr. 2018 à 03:35 par Emile Gillet

Source Image : NBA League Pass

Un petit tour et puis s’en va, Portland n’aura pas fait long feu en Playoffs. Battus 131-123 à New Orleans cette nuit, les Blazers terminent leur saison de la pire des manières. Des Pelicans XXL ont contraint Rip City a quitter la compétition par la petite porte. Allez oust, du balai !

Que celui qui avait annoncé que les Pelicans seraient les premiers qualifiés en demi-finale de Conférence lève la main ! Bien sûr, ils étaient un bon paquet à voir New Orleans triompher, mais aucun (sauf peut-être @xXDavisLoverXx) ne voyait les Pels sweeper Portland. Et pourtant, c’est bien ce qu’il s’est passé ce samedi, dans un Smoothie King Center chaud bouillant. Les Blazers le savaient, pour éviter la débauche, ils se devaient de gagner, et donc de démarrer le match par le bon bout. Si sur le tableau d’affichage, le résultat est là (25-26 au premier quart-temps), sur le terrain, la réalité est toute autre. Jusuf Nurkic, en galère depuis le début de la série, s’est fait une fois de plus rouler dessus par Anthony Davis. Mieux, il ne montait même plus sur les picks-and-rolls de Davis pour éviter le poster, on est courageux ou on ne l’est pas. De l’autre côté du terrain, Jrue Holiday et Rajon Rondo font trap sur Damian Lillard, comme durant les trois premiers matchs, on ne change pas une tactique qui gagne. Surtout quand en face, le coach ne trouve pas de solution. En effet, Terry Stotts, embêté par la défense sur Damian Lillard n’a pas trouvé la moindre parade. En fait, si, dans ce match crucial, il va faire le choix très rapidement de laisser la balle à McCollum pour isoler Lillard dans le corner. Du coup, ce sont Aminu et C.J. qui se partagent les quelques points pour Portland.

On l’a souvent dit, pour que les Blazers battent New Orleans, il fallait qu’au moins un membre de leur backcourt soit au rendez-vous. Auteur de quinze points en première période, McCollum prit les choses en main, pour finir avec 38 puntos. Heureusement qu’il était là dans le dernier quart-temps (11 points) pour éviter la débâcle, puisque New Orleans avait 13 points d’avance à la fin du troisième quart (merci aux 19 points d’Anthony Davis). Dans une ambiance électrique (des échauffourées entre Collins et Rondo, et McCollum et Moore), les Blazers reviennent à -1, en profitant de l’absence de Davis. Mais quand Tonio est revenu sur le paquet, ce n’était de nouveau plus la même limonade. L’utilisation abondante des PNR avec Jrue Holiday a détruit Portland. Soit Nurkic ne montait pas assez vite et Davis sanctionnait, soit Evan Turner se perdait dans ses pas (comme la girafe qui s’emmêle les pattes) et Holiday se faisait plaisir. Au final, 28 des 31 derniers points des Pels ont été marqués par le tandem. C’est une baffe, c’est une gifle, que dis-je, c’est une déculottée. Une fois de plus muselé, Lillard a été impuissant, pendant que Davis et Holiday se régalaient (respectivement 47 et 41 points, du jamais vu dans l’histoire des Pelicans et de beaucoup d’autres franchises), portant le score final à 131-123. Comme un symbole, les animaux à plumes sont allés 39 fois sur la ligne des lancers, contre 16 pour les Blazers. Une symbole de plus que NOLA avait la main sur cette série.

Une défaite tactique, physique, et donc logique. Les Blazers n’ont pas trouvé la solution sur cette série pour dominer les Pelicans. Premiers qualifiés, les Pels peuvent sortir le champomy en attendant (très probablement) les Warriors. Pendant ce temps, les Blazers partent la tête basse, cette déroute ne présage rien de bon pour l’intersaison qui arrive…

 

Box Score Portland Trail Blazers

Box Score New Orleans Pelicans