Lou Williams se dévoile à Lee Jenkins dans un papier très personnel : histoire d’un sacré phénomène

Le 03 févr. 2018 à 16:04 par Alex Canneçu

Lou Williams
Source image : inflexwetrust.com

Lou Williams nous le montre tous les jours à Los Angeles, c’est un joueur et un homme à part. Capable d’en planter 50 contre les champions en titre et de repartir de la salle avec une femme à chaque bras, l’arrière étonne et intrigue. Lee Jenkins a décidé de lui dédier un sublime papier sur Sports Illustrated pour raconter son destin hors du commun.

Toujours des must-reads, ces articles de The Crossover. Des histoires passionnantes, sur la NBA et en dehors. Spécialiste des Clippers, en témoignent ses derniers écrits, Lee Jenkins nous lâche donc un pavé sur Louis Tyrone Williams, aka Lou Will, ce génie. De son passé à ses sons préférés, en passant par sa vie privée, on en apprend beaucoup sur l’énergumène. Comme le fait que Allen Iverson, Jermaine Dupri, Marvin Gaye, Boyz II Men, Jodeci, Lil Bow Wow ou Drake ont tous eu un impact sur la carrière du natif de Memphis. Ville de musique et de basket, c’est dans cette ambiance qu’est né, qu’a grandi et que vit toujours Lou Will. Entre anecdotes et flashbacks de vie privée, on s’immisce dans la vie de l’arrière-shooteur des Clippers.

Il le dit lui-même, c’est le quartier qui l’a élevé. Il n’a jamais été très scolaire et préférait griffonner des lyrics sur un morceau de papier plutôt que d’écouter les profs. Le hip-hop tient une place privilégiée dans la vie de Lou Williams, au même titre que le basket-ball. En faire sa vie ? Pourquoi pas. Comme tout ce qui sort du cadre universitaire qui ne l’intéressait pas du tout. Lou n’y voyait pas un quelconque intérêt et pensait qu’il pouvait très bien réussir sans y aller. Aujourd’hui, on peut dire qu’il a eu raison. Diplômé de son lycée en 2005, il décide de se présenter tout de suite à la Draft puisque c’était encore autorisé à l’époque, peut-être une sorte d’échappatoire pour un garçon mal dans sa peau, qui a peu connu son père. Drafté à la 45ème position par les Sixers, c’est en D-League qu’il se forge un caractère. Une fois revenu en NBA, il ne lâchera plus cette Ligue, ce sport, cette vie qu’il aime tant et qu’il ne concevait pas autrement. Cette “légende” de Lou Will, comme il est appelé par Jenkins, n’a jamais fait dans le classique. N’allez pas croire pour autant qu’il cherchait à se montrer. Non, il était modeste, mais il ne ressemblait juste pas à la norme de la société. Il faut croire que se différencier a toujours été un but dans sa vie. Alors, quitte à se différencier, autant faire tomber les préjugés et les regards que les gens peuvent avoir, parfois même au sein de la Ligue.

“Trois ans plus tard, Drake a confirmé dans un couplet [“6 MAN”, ndlr] que Williams sortait avec deux femmes en même temps et que cet arrangement leur convenait. Ainsi, non seulement il attirait les rappeurs et maîtrisait les criminels, mais il jonglait aussi avec ses petites amies, un triple-double inconventionnel qui lui donne un statut à part en NBA. La vie après Rece et Ashley ne serait plus jamais la même. ‘J’entends ça tous les jours’, rit Williams. ‘Chaque jour. Il y a plus de joueurs que vous ne le pensez qui font ça. J’étais juste le premier à l’avoir mentionné sur un son.’ Williams voit toujours Rece, mais est juste ami avec Ashley, des nouvelles qui vont sans aucun doute faire jaser dans la ligue.”

De sa saison de freshman à la South Gwinneth High School aux parquets de NBA avec les Clippers et sa non-sélection lors du All-Star Game, Lou Williams nous est dévoilé comme il ne l’a jamais été. Sous son plus beau (et seul) jour. Voici tout simplement le petit plaisir lecture de ce week-end pour les amis de la langue de Shakespeare.