Enes Kanter est tombé amoureux de New York City : le Turc veut terminer sa carrière chez les Knicks

Le 20 janv. 2018 à 16:10 par Alban Toniutti

Enes Kanter
Source image : NBA League Pass

Après seulement 43 matchs chez les Knicks, Enes Kanter se sent déjà comme un poisson dans l’eau à New York City. Il adore la ville et la franchise, à tel point qu’il se verrait bien finir sa carrière là-bas. Vu comme le public du Madison l’adule, il ne devrait pas y voir d’inconvénient.

Il semblerait que l’apatride ait trouvé un nouveau chez lui. Arrivé cet été à New York en provenance d’Oklahoma City, le pivot réalise de belles performances dans sa nouvelle franchise : 13,5 points, 9,9 rebonds en seulement 25 minutes par match. Comme toujours, il s’est mis le public et ses coéquipiers dans la poche en deux-deux. Véritable soldat prêt à tout pour son équipe, on l’a vu notamment défendre Frank Ntilikina lorsqu’il était dans le viseur de LeBron James. Mais plus qu’un club et un public, Kanter a surtout flashé sur la ville. C’est sûr que quand on a connu l’Utah et l’Oklahoma, Big Apple c’est un peu différent. Ville cosmopolite par excellence, Nenes y trouve une communauté turque très développée et cela lui met du baume au cœur, lui qui entretient une relation particulière avec son pays. Il s’est exprimé à ce sujet auprès de Ian Begley d’ESPN.

“Votre nourriture locale vous manque toujours. Les Turcs vous manquent, la culture,  juste le fait de parler la langue. C’est pourquoi New York est le plus bel endroit du monde, partout où vous allez, il y a des Turcs, vous pouvez manger de la nourriture turque tous les jours. A Utah il n’y avait aucun restaurant turc et à Oklahoma un seul.”

On le sait, Enes Kanter a l’habitude d’être amoureux de toute les villes dans lesquelles il passe et de multiplier les déclarations dithyrambiques à leur sujet. Mais aujourd’hui, pour New York, le pivot va encore plus loin. A 25 ans, avec seulement 43 matchs au compteur et à peine une demie saison passée chez les Knicks, Kanter veut y finir sa carrière. Rappelons qu’il disposera cet été d’une player option à 18 millions de dollars qu’il devrait vraisemblablement activer. Il avait des a priori avant de venir à NYC, notamment sur la manière dont était géré la franchise, mais ils ont été balayés.

“Avant de venir ici, j’entendais ou je me disais ‘Oh, c’est New York, ils n’ont pas fait les Playoffs depuis de nombreuses années. L’organisation n’est pas bonne. Ils changent souvent de GM.’ Mais depuis que je suis venu, j’ai réalisé que c’est l’endroit où je veux être et où je veux jouer pour longtemps parce que les gens dans cette franchise sont chauds et accueillants. […] Après avoir joué à New York, tu ne veux plus vraiment aller ailleurs. Après deux mois ici je me suis dit, cet endroit est merveilleux, je veux prendre ma retraite ici. Les médias m’ont dit ‘Mais c’est trop tôt ! Pourquoi voulez vous prendre votre retraite en tant que Knick ?’ Et j’ai répondu, ‘C’est l’endroit où je veux être, jouer au Madison Square Garden, devant tous ces gens connus, je suis même pote avec Ben Stiller !'”

Enes Kanter est épanoui à New York. Après avoir été dans deux villes plutôt calmes, New York, son fourmillement permanent et sa communauté cosmopolite en font l’endroit idéal pour lui. Il y a trouvé une Turquie miniature, de quoi lui donner envie de rester un joueur des Knicks jusqu’à la fin de sa carrière.

Source texte : ESPN