La NBA dans un monde parallèle, en 10 scénarios flippants : plus de salary cap

Le 27 oct. 2017 à 17:34 par Bastien Fontanieu

TrashTalk Fantasy League dollars
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Il doit bien exister un monde parallèle, quelque part, sous nos pieds. Un monde dans lequel les lois ne sont pas les mêmes, les joueurs ne sont pas les mêmes, la NBA n’est tout simplement pas la même. Sommes-nous paranos ? Un peu. Mais chez TrashTalk, on aime surtout jouer la carte de la science-fiction. Et en duo avec la série Netflix “Stranger Things” (début de la saison 2 le 27 octobre), on a décidé aujourd’hui de plonger dans cet underworld terrifiant. Un univers qui nous pousse à imaginer la NBA à l’extrême opposé de celle qu’on connaît actuellement : accrochez-vous, ça va secouer.

Que les plus jeunes ou les moins conscients le sachent, il aura fallu attendre la moitié des années 80 pour que la NBA adopte un système de parité financière entre les franchises en compétition. Avant ? On pouvait dépenser à ne plus savoir compter. Comme ce jour de 1981 à Los Angeles, durant lequel un certain Magic Johnson signa aux Lakers pour 25 millions de dollars… sur 25 ans. Une hérésie qui poussa notamment la Ligue à cadrer les dépenses de ses propriétaires de franchises, le salary cap faisant son entrée en 1984. Depuis, difficile de d’utiliser le terme de “parité” quand on voit ce que les Warriors ou le Thunder sont capables de faire aujourd’hui, mais les grands marchés ne sont plus forcément rois. Et les gros chéquiers, eux aussi, ne font plus forcément la loi. Du coup, on en vient à se demander ce qui se passerait dans l’underworld, si aucune règle financière n’avait été imposée. Les Knicks seraient-ils toujours aussi mauvais ? On peut le croire, vu qu’avec des tonnes de blé et aucune conscience basketballistique, leur bilan reste hideux. Les Lakers auraient-ils moins de bagues que les Celtics ? Difficile de l’affirmer, tant la cité des anges accueille les athlètes les plus avides de dollars. Ce qu’on sait, par contre, c’est que les petites franchises aux propriétaires radins souffriraient terriblement. La possibilité de retenir ses stars serait réduite à 0 : un Giannis Antetokounmpo prolongé par les Bucks aurait certainement obtenu 5 à 6 fois plus dans un monde sans limite de dépenses. Et alors niveau compétition, bonjour l’ennui. Toujours les mêmes équipes dans le dernier carré, toujours les mêmes têtes, y’a un autre sport utilisant un ballon qui connaît bien ça.