Ils avaient tout pour réussir, ils ont disparu des écrans radar : Dajuan Wagner

Le 24 oct. 2017 à 21:11 par Bastien Fontanieu

Dajuan Wagner
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Qu’y a-t-il de plus flippant et de mystérieux, que de voir quelqu’un toucher la gloire et la notoriété, puis de soudainement finir aux oubliettes ? En clin d’oeil à la série Netflix “Stranger Things” (début de la saison 2 le 27 octobre) , ce sont ces grands disparus des écrans radars qui seront mis en avant aujourd’hui. Des légendes du jeu, mais pas forcément pour les meilleures raisons. TrashTalk vous invite donc à enfiler votre imperméable de détective, à mettre votre loupe dans la poche droite et votre carnet de notes dans la poche gauche : enquête sur 10 profils oubliés de l’histoire de la NBA.

Il fût une époque où la NBA autorisait les franchises à sélectionner des joueurs lycéens. Des quasi-mineurs, finalement, possédant suffisamment de potentiel pour qu’un pari soit effectué sur leur tête. Ce recrutement depuis interdit par la Ligue a connu un pic de forme au début des années 2000, lorsque certains phénomènes récupérés au plus jeune âge étaient devenus des stars. Kevin Garnett, Kobe Bryant, Tracy McGrady… Dajuan Wagner ? Annoncé dans cette lignée, mais jamais il n’a pu y arriver. Alors qu’Allen Iverson affolait les compteurs à Philadelphie durant l’ouverture du troisième millénaire, Dajuan en faisait de même du côté du New Jersey, au lycée. Avec un style similaire, et des statistiques tout aussi impressionnantes : 42 points de moyenne sur son année senior, 100 points sur un seul match, bonjour la future star. Trop attirés par ce joueur flashy au potentiel hors-normes, les Cavs jettent leur grappin sur lui en 2002 mais ils ne récupéreront qu’une bonne saison professionnelle. Blessures, opérations, Wagner change de musique et les violons pleurent. Celui qui devait assurer l’avenir de Cleveland verra son avenir partir en fumée, le volant de la franchise revenant en 2003 à un garçon sympathique qu’on nomme LeBron James. Le “King” est le seul à pouvoir s’asseoir sur le trône, que les autres baisent ses pieds. Dajuan, atteint d’une colite ulcéreuse, doit lui aussi s’abaisser. Il ne jouera qu’une centaine de matchs en NBA, avant de disparaître définitivement des radars sur les années suivantes.