John Collins veut prouver qu’il aurait dû être drafté plus haut : on l’a vu sur les arceaux…!

Le 18 juil. 2017 à 09:33 par Bastien Fontanieu

John Collins

Nettement moins attendu que les autres gros noms présents à Las Vegas lors de la Summer League 2017, John Collins a tout de même profité de la compétition pour envoyer un message : évitez de monter au contre.

Les Hawks n’ont peut-être plus de All-Star au poste d’ailier-fort, mais ils viennent de récupérer un sacré distributeur de posters en Collins. Comme certains ont pu le voir, les autres vous aurez les images ci-dessus, le bonhomme formé à Wake Forest a posé quelques belles prunes sur les arceaux du Nevada en ce début de mois de juillet. Avec sa taille réduite mais ses qualités athlétiques explosives, John est un garçon qui s’est fait construit en bossant dur, afin de pousser son potentiel au maximum. Cela s’est notamment vu au niveau universitaire, où il a été nommé Meilleure Progression de la ACC en tournant quasiment en double-double dans la fac de légendes comme Chris Paul ou Tim Duncan. Mais comme souvent sur sa route, Collins a été laissé de côté et cela s’est produit une nouvelle fois le soir de la dernière Draft. Annoncé dans le Top 15 quoi qu’il arrive, l’ailier-fort est finalement tombé en 19ème place et la franchise d’Atlanta n’imaginait pas avoir une telle chance. Sans l’avoir invité au moindre workout lors des semaines précédentes, Collins fût sélectionné par les Hawks et le joueur a du coup passé toute la Summer League à vouloir envoyer un message au reste de la compétition. Sur les arceaux, et sur ses adversaires également.

“Je voulais prouver que j’aurais dû être choisi plus tôt à la Draft. Non pas que je sois mécontent de l’équipe dans laquelle je suis tombé, au contraire je suis dans une belle franchise et les fans m’apprécient. J’ai une belle opportunité qui s’offre à moi ici, je me sens chanceux. Mais je veux prouver à tout le monde que j’aurais dû être numéro 1. Peut-être que ce n’est pas réaliste, mais qu’au moins j’aurais dû être pris plus haut. On m’a sous-estimé tout au long de ma carrière, donc quelque part je suis content car cela maintient mon niveau d’énergie et de détermination.”

Un peu plus de 15 points et 9 rebonds de moyenne à 59% au tir, Collins s’est en effet régalé en Summer League au point d’être invité dans la 1st Team de l’édition 2017. Certes, cette compétition à un rythme effréné avantage un athlète comme lui, mais c’est encore une fois en retroussant ses manches et en allant à la mine que John est allé chercher ses points. Son éthique de travail est déjà louée par ses coéquipiers, qui valident les propos du garçon en début de mois : le jeu à l’ancienne, physique et rugueux, il adore ça. Ce qui ne l’empêche pas de mixer avec du basket moderne, à base d’aisance à trois-points et de mobilité infernale à son poste. Mais dans un registre d’ailier-fort soûlant qui voudra monter sur tout ce qui bouge dès son arrivée en NBA, John Collins devrait se démarquer des autres. Concernant sa saison rookie, il faudra passer par le protocole habituel imposé par Mike Budenholzer : laisser la place aux anciens comme Ersan Ilyasova, puis se battre au fil des semaines pour mériter son temps de jeu. Nul ne doute que dans ce type de méritocratie, le nouveau prêtre excellera en baptisant du monde toutes les semaines.

Que les futurs adversaires d’Atlanta lisent le scouting report des Hawks en contre-attaque. Si John Collins monte à l’arceau, écartez-vous. Car dans le genre marsupial sans respect pour son propre corps, le bonhomme est un sacré client.

Source : NBA.com


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