Joel Embiid et Buddy Hield nommés rookies du mois : merci les jeunes, mais pour le suspens on repassera

Le 04 janv. 2017 à 11:06 par Giovanni Marriette

Rookies of the month
Source : montage via youtube

Si le début de mois nous donne à tous le sourire car on peut enfin claquer en quelques jours un mois de salaire, la période est aussi celle des récompenses en NBA. Et si James Harden et John Wall ont raflé la mise chez les adultes, ce sont donc Buddy Hield et Joel Embiid qui ont été honoré hier pour leur joli mois de décembre.

Pas de surprise donc puisque le déjà franchise player des Sixers et le sniper des Pels étaient fortement pressentis pour pécho la récompense. Déjà honoré en novembre et bien parti pour nous faire une Towns 2017 (rookie du mois… tous les mois), le pivot camerounais au sourire aussi dévastateur que ses skills a encore mis KO la concurrence en décembre en étant le leader de la promo aux points, aux rebonds, aux contres et aux décibels provoqués par sa simple présence. Auteur d’un career high à 33 points le 18 décembre face aux Nets, Jojo a cumulé en décembre des moyennes de 19,8 points, 6,8 rebonds, 2,3 passes et 2,4 contres, bien trop pour faire espérer quoique ce soit aux autres débutants de l’Est malgré, par exemple, un Malcolm Brogdon en roue libre depuis quelques semaines. De près, de loin, à la télé ou sur le PC, Joel Embiid est rentré dans vos cœurs et dans celui de la NBA et ça, ça n’est pas prêt de changer…

Légèrement plus à l’Ouest le suspens était un peu plus présent, avec par exemple le processus Ingram qui commence tranquillement à se mettre en marche, mais c’est bien Buddy Hield qui hérite de la récompense. Après des débuts timides (7,4 points et 2,3 rebonds en 16 minutes, à 37% au tir dont 26% du parking), le n°6 de la dernière Draft est monté en pression à l’approche de Noël et a terminé son année civile comme un chef. 10,6 points et 2,8 rebonds en 22 minutes, et des pourcentages qui commencent à décoller avec 43,5% au global et surtout un tout mignon 47,8% de loin. 21 points face aux Pacers, 17 contre les Clippers ou encore 16 face à Russell Westbrook, une belle mise en route quand on sait que le gamin a attaqué l’année 2017 dans le même état d’esprit offensif (20 pions avant-hier contre les Cavs).

Si la Conférence Est s’apprête à vivre un règne sans partage, sa voisine de gauche pourrait donc voir pas mal de petiots montrer le bout de leur nez, la preuve juste ici. Mais pour l’instant célébrons simplement ceci : nous vivons à la même période que le phénomène Embiid, et dans quelques années cette phrase pourrait bien résonner comme un putain de privilège.


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