Un immense Myles Turner lance la nouvelle aventure des Pacers : 30 points, 16 rebonds, 4 contres

Le 27 oct. 2016 à 06:17 par Bastien Fontanieu

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Paul George ? On l’attendait. Jeff Teague ? Aussi. Nate McMillan ? Bien évidemment. Mais le grand artisan de la victoire d’Indiana hier soir n’avait pas encore 21 ans : Turner a été énorme ce mercredi, pour battre Dallas en prolongation (130-121).

C’était le premier vrai match de la soirée, en même temps que celui d’Orlando contre Miami mais le Magic ne jouait pas vraiment au basket. Du coup, on se tournait forcément vers les Pacers, qui accueillaient les Mavs et avaient à coeur de faire le taf devant leur public. Une BankersLife FieldHouse pleine à craquer, une ambiance proche de celle des Playoffs, on sentait bien que les fans étaient chauds-bouillants et Paul George ne faisait que les maintenir dans cet état avec quelques gros cris au micro avant le match. Face à PG, Dallas se dressait avec ses anciens et ses nouveaux membres, Rick Carlisle continuant les tours de magie avec des rotations osées mais des ajustements toujours aussi bien pensés. Et alors qu’on pensait voir Indiana crever les Texans grâce à un jeu en transition, ce sont pourtant les copains de Dirk qui se permettaient de tenir tête à Thaddeus Young and co, pour leur toute première de la saison. Le genre de moment où PG13 est censé prendre les choses en main et faire le nécessaire, afin que tout le monde reparte avec le sourire, n’est-ce pas ?

Un peu, oui. Mais pas tout seul, non. Car hier soir, que ce soit en début de match avec Jeff Teague ou dans le money-time avec Paul George, c’est bien Myles Turner qui était au coeur des grands moments, libérant notamment les siens à deux reprises. D’abord sur un jumper sur la tête de Matthews qui devait permettre aux Pacers de l’emporter dans le temps réglementaire, avant de voir Harrison Barnes forcer la prolongation d’une flèche assassine, puis sur une double-séquence qui a mis le feu dans Indianapolis. Déjà, le drive and kick de Paul George qui trouvait un Turner esseulé à distance, le géant se faisant plaisir en plantant le plus gros trois de sa jeune carrière avec 80 secondes à jouer. Puis, grâce à sa vitesse et de bonnes rotations défensives initiales, un dunk en mode finishing move, qui ponctuait sa soirée parfaite sur la tête d’Andrew Bogut. Juste 30 points, 16 rebonds, 4 contres, 1 passe et 2 interceptions à 13/19 au tir, tout en étant clutch ? Et le gamin démarre uniquement sa seconde campagne ? On savait que l’évolution des Pacers allait forcément passer par les progrès de son pivot, mais il semblerait que l’étape Team USA de cet été a fait le plus grand bien à Turner, en qui Paulo fait confiance et pas pour n’importe quelle raison.

Déjà bien à l’aise dans le jeu rapide d’Indiana et en duo avec Jeff Teague, Myles Turner tient à montrer qu’il n’est pas qu’un athlète mais qu’il a aussi une pure technique. Hier soir, le garçon a justement fait ça, alors que PG était bien encerclé et qu’il fallait délivrer son équipe. Si les Pacers peuvent compter sur un grand Turner, cette saison promettra d’être royale au BankersLife FieldHouse.