Magnifique : Kyle O’Quinn a failli rendre fou Kevin Seraphin suite à une blague l’an dernier

Si le barbu des Knicks est apprécié dans les coulisses de la Ligue, ce n’est pas que pour sa gueule légendaire et sa détermination sur les parquets. Kyle est aussi du genre à vouloir piéger ses coéquipiers, et on en connaît un qui a pris tarif l’an passé…

C’est dans un long entretien avec Alex Kennedy de Basketball Insiders que l’intérieur new-yorkais s’est ouvert sur de nombreux sujets. Les coulisses de la Draft, ses années à Orlando, le fait qu’il avait un jour bousculé Andre Drummond pendant un match de Summer League, au point de faire péter un câble au pivot des Pistons : dans le genre grande gueule qui assume tout ce qu’il dit, O’Quinn est assez royal. Du coup, lorsque plusieurs témoignages ont été rassemblés sur le fait qu’il s’agit d’un des meilleurs blagueurs du circuit actuel, il lui a été forcément demandé de citer ce qui lui venait en tête, comme dernier chef d’oeuvre réalisé dans le vestiaire des Knicks. Et le client dont il est le plus fier est assez connu dans notre coin, puisqu’il s’agit de Kevin ‘#KSLife’ Seraphin. Partenaires sous les arceaux et sur le banc quand on voit leur temps de jeu immense la saison passée, Kéké et Couicouine ont été une fois au coeur d’une mise en scène assez géniale, montée par Kyle himself. Le but ? Faire craquer Seraphin, lui qui fait souvent attention à ce qui est envoyé et partagé sur les réseaux sociaux. Moteur… action.

Kevin Seraphin est obsédé par les réseaux sociaux, du coup un jour j’ai commencé à ne plus du tout le suivre, sur chacun de ses comptes la saison dernière. Je faisais exprès de ne rien dire, et je l’ai donc laissé comme ça pendant plusieurs jours… Il était tellement perdu. Il fait vraiment attention à ce genre de choses, du coup il est venu à l’entraînement un jour et il était assez inquiet. Il se posait des questions dans tous les sens. C’est là que Carmelo (Anthony) a pris part au jeu et lui a dit : ‘Lorsqu’un coéquipier ne te suit plus du tout, ça veut dire qu’il a perdu toute confiance en toi. Il faut que tu règles ça.’ Et d’autres gars de l’équipe se sont mis à rejoindre le délire. Kevin était vraiment ennuyé pendant plusieurs jours, puis je crois que c’était à Utah pour un dîner avec toute l’équipe, j’ai décidé de faire un grand speech pour tout le monde. J’ai parlé du fait que des erreurs avaient été commises, mais que j’étais prêt à donner une seconde chance à Kevin, que je voulais lui redonner ma confiance et qu’on devait reconstruire notre entente. Il souriait comme un gosse dans un magasin de bonbons. Et là, tout le monde a explosé de rire. Jose (Calderon) n’en pouvait plus, il se marrait comme un enfant. C’est là que Kevin a réalisé que je déconnais avec lui depuis tout ce temps, et il s’est mis à rigoler. C’était ma blague préférée l’an dernier, je n’ai pas été trop loin avec qui que ce soit ici… pas pour le moment.”

On voit que ça se marre bien comme il faut chez les Knicks, surtout dans une saison aussi belle que celle de l’an dernier, marquée par un bilan exemplaire (52 défaites et 30 victoires). Mais en même temps, quand vous gardez la pêche au quotidien, que vous avez un premier coach se tapant avec un ancien coéquipier, puis le voyez partir pour être remplacé par un génie comme Rambis, faut bien s’occuper, non ? Même si on sait que le barbu continuera à vouloir piéger ses potes (Nikola Vucevic avait eu droit à la photo de sa copine sur le box d’O’Quinn dans le vestiaire, Kyle la touchait des doigts en guise de porte-bonheur), il faudra être un peu plus sérieux cette saison car les fans de la Grosse Pomme n’ont pas prévu de faire un concours de prouts en loupant les Playoffs. Le recrutement, O’Quinn en est d’ailleurs plus que satisfait, pointant lui aussi le Top 8 comme l’objectif principal de la saison. S’il arrive à combiner ça avec un déambulateur placé devant la maison de Derrick et un costume du Jeu de la mort offert à Courtney Lee, on validera sans trembler du menton.

Et en le voyant signer chez les Pacers cette nuit, on checkera son compte Twitter, histoire de vérifier si les réseaux sociaux sont toujours autant branchés sur son quotidien…

Source : Basketball Insiders

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