Flashback 2015/16 : quand Jimmy Butler nous faisait oublier Michael Jordan l’espace de deux matchs

Le 13 août 2016 à 15:30 par Giovanni Marriette

Jimmy Butler

Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.

Si les Bulls n’ont pas réussi l’année dernière à rallier les Playoffs et cela pour la première fois depuis la saison 2007/08, un homme a fait survivre les Taureaux au rythme de ses exploits. Avec 20,9 points, 5,3 rebonds, 4,8 passes et 1,6 interception par match, le leader de Windy City et ancien MIP a réalisé une nouvelle fois un opus plus que correct, avec notamment deux pics hallucinants en janvier. On revient tout de suite sur deux soirées psychédéliques, deux perfs de Perkins mammouth du n°21 de Chicago qui aura fait oublier l’espace de deux matchs un certain Michael Jordan à la fanbase des Bulls. Deux perfs monstrueuses et historiques réalisées donc en l’espace de onze jours, deux sorties ayant prouvé aux quelques suspicieux qu’il avait bel et bien l’étoffe d’un franchise player à Chicago

Premier coup d’éclat ? Nous sommes le dimanche 3 janvier en prime time et si la frange provinciale de TrashTalk a pris place pour commenter ce Raptors-Bulls, rien ne laisse présager le genre de soirée qui va se dérouler. Surtout pas à la mi-temps d’ailleurs puisque si Jimmy Butler s’est complètement troué, la franchise de l’Ontario en profite pour rejoindre les vestiaires avec douze points d’avance. La suite. On n’aurait à peine pu l’inventer… 19 points pour l’arrière des Bulls au troisième quart et… 21 dans le quatrième, pour atteindre le score irréel de 40 points sur la seule deuxième mi-temps (42 points au final donc , à 15/23 au tir dont 2/3 du parking et 10/11 au lancer). Record de Jordan (39) battu, victoire de Chicago et une ville laissée KO par notre Jimmy sûr qui repart avec un délicieux record et une belle deuxième place à l’Est, au moins pour quelques jours en tout cas…

Deuxième acte de la folie hivernale de Jimmy Butler et nous sommes cette fois-ci le 14 janvier en Pennsylvanie, du côté du Wells Fargo Center de Philadelphie. Et si le match n’avait pas lieu lors de l’un des désormais célèbres #MercrediPanzani, c’est bien à un match complètement WTF auquel nous allons assister, dont vous pouvez d’ailleurs consulter le résumé ICI. De notre côté on se concentrera sur les chiffres de Jimmy Butler, encore une fois légendaire comme quelques jours auparavant au Canada. 53 points à 15/30 et 21/25 au lancer, 10 rebonds, 6 passes et 3 steals, record en carrière explosé, troisième mec seulement à planter 50 pions à Philly après Jordan et Chamberlain, le 13ème seulement depuis vingt ans à combiner un coquet 50/10/5 et le premier joueur de Chicago à dépasser les 50 unités depuis Jamal Crawford en… 2004. N’en jetez plus, Jimmy Butler a ce soir-là tutoyé la perfection, une perfection qui permettra d’ailleurs aux Bulls de ne battre les Sixers qu’après prolongation, prémices d’une fin de saison qui s’avérera compliqué dans l’Illinois…

Deux matchs légendaires de la part du leader des Bulls, qui prouvent que si Buckets est un fabuleux défenseur il est également un attaquant inarrêtable à ses heures perdues. Peu de joueurs dans la Ligue peuvent se targuer de pouvoir sortir des matchs pareils mais Jimmy en fait partie, peut-être pour cela d’ailleurs que ce sera bien lui le patron des Taureaux la saison prochaine. Mais ça… c’est une autre histoire.

Source : Twitter – @NBATV


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