Nate McMillan compare Myles Turner à LaMarcus Aldridge : le truc qui met pas trop la pression à 20 ans

Le 19 mai 2016 à 10:17 par Yohan

Nate McMillan vient tout juste d’être nommé head coach qu’il commence déjà avec les louanges  à propos de ses joueurs. Il faut bien se mettre le groupe dans la poche, surtout après le départ de Frank Vogel qui jouissait d’une belle cote de popularité avant son licenciement chez les Pacers.

McMillan connait bien son groupe, il est assistant chez les Pacers depuis maintenant trois saisons. Il effectuera sa quatrième en tant que head coach et il a donc un groupe à gérer désormais. Pour cela, il n’a pas tardé à se mettre Myles Turner dans la poche en le comparant à LaMarcus Aldridge. Plus sérieusement, si cette comparaison avait lieu d’être, peu de personnes peuvent être mieux placées que lui pour la faire. Il a coaché LMA dès sa saison de rookie, en 2006, et cela pendant six ans chez les Blazers. Nate aura donc connu les deux joueurs à leurs débuts et il dit d’eux qu’ils “sont presque des clones”. Il faut avouer que leur pedigree à ce stade de leur carrière est assez similaire. Ils sont tout deux sorti des Longhorns du Texas et leurs statistiques en première année NBA sont presque calqués : 23 minutes de jeu, 10,3 points et 5,5 rebonds pour Turner, 22 minutes, 9 pions et 5 prises pour Aldridge. On souhaite au plus jeune la même progression statistique, car LMA claquait déjà plus de 17 points pour sa saison de sophomore. Le nouveau joyau des Pacers fait déjà l’unanimité dans son vestiaire, comme Paul George pouvait en parler à James Herbert de CBS Sports :

Mon job est d’aider Turner à atteindre ce niveau. Son job est d’atteindre ce niveau. J’ai hâte de grandir avec lui et de l’aider à devenir le meilleur joueur qu’il puisse être.

Ces paroles ne peuvent être que de bon augure pour les Pacers, l’entente entre PG13 et Turner pouvant faire quelques dégâts dans les années à venir. S’il est comparé a Aldridge pour ses qualités offensives, notamment son shoot létal à mi-distance, il est en revanche plus actif en défense. C’est une bonne dissuasion et il a plusieurs fois produit de grosses performance aux contres. Il a d’ailleurs fini sa postseason en étant le deuxième meilleur contreur. Une énergie et une envie de bien faire évidentes qui, une fois canalisées, pourrait être destructrices.

Nate McMillan a rendu un bel hommage à Myles Turner avec cette comparaison. Mais il pourrait également lancer des fleurs à Larry Bird qui, en dehors de l’avoir nommé coach, a choisi cet intérieur très talentueux en 11ème position l’année dernière. La route est longue pour suivre LMA, mais avec un Paul George a son chevet, il en a les moyens.

Source : Bleacher Report

Source image : IndyCornrows


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