Les Cavs écrasent Atlanta à la maison : 123 à 98, le daron a donné la leçon au sale gosse…!

Le 05 mai 2016 à 05:20 par Bastien Fontanieu

On attendait un match nettement plus sérieux de la part de Cleveland, afin de rappeler l’écart existant entre les Cavs et les Hawks, c’est peu dire si le message fût clairement envoyé ce mercredi par LeBron et compagnie : score final, sans commentaires.

Lors du Game 1 remporté par la troupe de l’Ohio, certains sourcils s’étaient froncés en voyant Kyrie Irving et ses copains laisser Atlanta revenir au score, au point de mener une partie du dernier quart-temps. Bien évidemment, cela n’avait pas véritablement inquiété le meneur qui voyait son cyborg d’ailier finir le business à sa façon, mais sur ce Game 2 on souhaitait voir des Cavs convaincants, des Cavs motivés, des Cavs engagés et surtout des Cavs impitoyables. Car en créant un premier avantage ce lundi, les hommes de Tyronn Lue avaient enlevé le pied de la pédale d’accélérateur, permettant à Dennis Schröder et compagnie de rester en vie. Mais cette fois-ci, que nenni. Cleveland n’a pas seulement écrasé Atlanta, c’est une humiliation totale qui a été imposée au groupe de Paul Millsap, vivant un cauchemar de 48 minutes à la Quicken Loans Arena. Soyons honnêtes et regardons l’horloge, surtout ceux qui ont vu le match en direct. Cette partie a duré environ… 6 minutes ? Sept à tout casser ? Après avoir laissé Jeff Teague prendre ses aises et Al Horford retrouver un semblant de confiance, les champions en titre de la Conférence Est ont passé la vitesse supérieure et les Hawks n’ont rien pu faire : ils ont subi un déluge invraisemblable tout au long de la rencontre.

Un déluge, un torrent, une cascade, une inondation, utilisez le terme que vous préférez mais restez dans le thème, car c’est bien la tête sous l’eau qu’Atlanta a vécu ce Game 2, encaissant un écart et des records à la pelle hier soir. Le plus grand écart enregistré à la mi-temps d’un match du mois de mai depuis 1987 (36 points d’avance), un nouveau record de bombes plantées dans l’histoire des Playoffs (22), et surtout dans l’histoire de la NBA (25) : ce match a montré à quel point l’écart était impossible à chiffrer entre ces deux équipes, rappelant le sweep sans appel vécu par les Hawks l’an dernier. Derrière un J.R Smith en feu, un Kevin Love efficace dans le corner, un Kyrie Irving très propre et un LeBron toujours aussi à l’aise face à Mike Budenholzer, les hôtes ont vécu une soirée au paradis du scoring, chaque possession offensive se transformant en ficelle, et ce quel que fût le créateur à l’origine de l’action. C’est assez simple, Cleveland avait déjà 100 points à la table de marque, lorsqu’il restait 4 minutes à jouer… dans le troisième quart-temps. L’occasion idéale pour faire rentrer le groupe B voire C et ainsi célébrer ce beau succès à la maison, les Cavs ayant désormais réaliser le plus gros morceau de cette série : remporter les deux premiers matchs, et assommer l’adversaire avant qu’il ne rentre chez lui. Ce vendredi, on verra comment Atlanta se démerdera pour offrir un semblant de réponse, mais qu’on ne s’y trompe pas, ce duel est déjà terminé. Habituellement, pas vraiment le type de discours à tenir dans une demi-finale de conférence, mais le niveau de Cleveland a des années lumières d’avance sur celui des Hawks et ce n’est certainement pas un avion qui va changer quoi que ce soit.

Quand vous pétez un record NBA à distance, que votre leader s’amuse sur le parquet et que les adversaires ont l’air de débarquer d’un bled paumé, le résultat est sans appel. Deux à zéro pour les Cavs, cette odeur que vous sentez est bien celle d’un nouveau sweep. 
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Source image : SlamOnline


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