“Porzingod” : un extrait magique du mini-documentaire à venir sur les fans en larme des Knicks

Le 21 avr. 2016 à 09:16 par Bastien Fontanieu

Porzingod

Il fallait bien que des fans se lancent. Que parmi tous ceux qui ont tant souffert depuis des années, certains sortent la carte de l’auto-dérision pour vivre cette période de galère avec le sourire : Conor et Tyler Byrne se sont enfin lancés.

On les avait vus derrière plusieurs docus originaux, les frères ont décidé de collaborer une nouvelle fois pour offrir 4 minutes de délire complet autour de Kristaps Porzingis, son impact depuis son arrivée à New York, son statut de sauveur et le rôle qu’il a dans la récente histoire déprimante des Knicks. Il faut dire que le garçon avait été hué comme jamais lors de la dernière Draft, de nombreux fans crachant leur mécontentement en voyant cet inconnu débarquer dans une situation aussi périlleuse et avec pour mission principale de redresser le navire. Puis, après un début de saison magique, Kristaps devient un phénomène devant lequel ceux qui gueulaient finissent par se prosterner. Par conséquent, en faisant jouer John Leguizamo et Adam Mucci de façon dramatique dans ce mini-docu bien décalé, on ne peut qu’exploser de rire en imaginant tout à fait les die-hard fans de New York prier dans leur coin, devant le Graal letton. Le souci du détail est magique pour tout supporter qui se respecte, avec des photos d’Isiah Thomas, de Stephon Marbury et de Reggie Miller entre deux maillots et trois colliers porte-bonheur. Diffusé au Tribeca Film Festival le 21 avril, ce petit bijou ne permettra pas aux Knicks de remporter un titre mais renforcera notre amour pour la franchise et ses disciples. Obligé.

“Nous avons marché dans l’ombre de la dernière place. Nous avons succombé auprès de forces impies qui ne faisaient même pas de passes. De faux prophètes nous ont tentés par le passé, des hérétiques ont porté la honte sur nous. Nous avons souffert en tant que fans, nous avons arrêté de regarder certains matchs, nous avons passé de longs moments sans porter nos maillots. Ayez pitié de nous.”


Source image : Indiewire