Les Celtics s’offrent Sacramento à la maison : mesdames et messieurs, Boston est 3ème à l’Est

Le 08 févr. 2016 à 02:16 par Bastien Fontanieu

Celtics

Certains ont encore du mal à la prononcer, mais cette phrase est pourtant symbole de la réalité : en battant les Kings au Garden ce dimanche (128-119), les hommes de Brad Stevens ont tout simplement pris leur place sur… le podium de la Conférence Est. Of course.

Car oui, of course, on l’avait tous annoncé. Qui n’avait pas vu David Lee arriver cet été avec Amir Johnson, et enchaîné cette découverte en prenant sa tête à deux mains puis en s’exclamant que la hiérarchie était désormais chamboulée du côté de l’Atlantique ? On taquine, on taquine certes, mais c’est pourtant bien la situation face à laquelle tout le monde doit se réveiller ce lundi, en découvrant que la troupe du Massachusetts est actuellement la troisième meilleure de l’Est. Une surprise lorsqu’on revoit les pronostics de début de saison ? Bien évidemment. Mais un énorme choc en zoomant sur l’état de la concurrence et le niveau de jeu des petits hommes verts ? Pas vraiment. Plusieurs éléments viennent expliquer un tel classement, et ce sans enlever le moindre crédit au boulot formidable réalisé par Brad Stevens. En place depuis peu de temps, le gourou des Celtics est devenu une figure respectée du circuit en faisant en sorte que ses poulains jouent de deux façons principales : ensemble + tous les soirs. Ensuite viennent la défense puis l’attaque, sans blague, mais les principes instaurés par l’ex-coach de Butler ont permis à cette franchise de tenir ses propos tenus en début de saison, notamment par Danny Ainge, le GM du coin. Boston a peut-être de quoi se faire taper par n’importe qui, mais Boston peut aussi taper n’importe qui en respectant ses directives habituelles. Et ces derniers temps, la fin de phrase fût clairement validée sur les parquets.

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Après un finish monstre à Cleveland qui permettait notamment à Avery Bradley d’envoyer une carte postale à Paul Pierce et David Blatt, les Celtics ont déroulé face aux Kings, actuellement balancés entre l’implosion et l’auto-mutilation, même si Rondo faisait son ‘retour’ dans le Garden après tant d’années de gloire. Respect envers les anciens certes, mais compétition oblige, les copains de Bradley (25 points) ont donc profité de la défaite d’Atlanta à Orlando pour s’offrir un petit cadeau d’avant-All-Star Weekend, avec ce strapontin bien confortable sur le podium de l’Est. Inutile de remercier le Heat, qui a flingué son mois de janvier et connu un paquet de blessures, pourtant annoncé dans le trio de tête. Inutile de remercier les Bulls, qui ont un effectif monstre mais une cohésion dégueulasse, pourtant eux aussi annoncés dans le peloton de devant. Inutile enfin de remercier les Hawks, variant entre le très bien et le très cheum, alors qu’ils étaient attendus autour des 50 victoires cette année. Trois grosses cylindrées finalement casées derrière Boston, mais à une seule petite défaite de la franchise verte, certes. Ce qui peut rapidement changer quand on voit l’écart entre chaque équipe, cependant il fallait bien qu’on tamponne cette photo remarquable, avec deux franchises de la sublime Division Atlantique qui squattent le Top 3 dans le plus grand calme. Chassés de près par le trio Hawks-Bulls-Heat, les Celtics devront donc confirmer leur bonne passe récente (9 victoires sur les 10 derniers matchs) en chevauchant leur pause annuelle avec des déplacement sympathiques, le genre de petit test qui pourra confirmer si -oui ou non- cette équipe a de quoi avoir l’avantage du terrain en avril. Le genre de phrase qui, encore une fois, a été évoquée tout au long de l’année…

Et si Boston commençait ses Playoffs à domicile dans deux petits mois ? La question semble folle à l’heure actuelle, mais quand on voit le sérieux et la régularité des joueurs de Stevens, une place 3-4 est largement envisageable. Surtout si les concurrents prolongent leurs galères.

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Source image : @Celtics


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