Channing Frye sur le départ du Magic : Mia lui propose de la rejoindre dans Popstars

Le 02 févr. 2016 à 12:25 par David Carroz

Channing Frye

Benché ce week-end lors du match du Magic face à Boston, Channing Frye vit peut-être ses dernières heures au pays de Mickey. En effet, Orlando lui chercherait un nouveau point de chute et ne se montrerait pas très gourmand pour laisser partir son vétéran.

Après un mois de janvier plus que laborieux pour les hommes de Scott Skiles soldé par seulement deux victoires, le Magic a perdu ses illusions de Playoffs nées d’un début de saison prometteur grâce à un calendrier plutôt favorable. Pour relancer son équipe, le technicien a procédé à divers ajustements, et diminué le temps de jeu de Channing Frye ainsi que son rôle dans la rotation en le faisant glisser hors du cinq majeur puis de plus en plus loin sur le banc. C’est désormais Aaron Gordon qui est titulaire dans la raquette depuis la défaite face aux Sixers, alors que l’ailier-fort fuyant se contente désormais de 11,3 minutes de moyenne sur les cinq dernières rencontres, suivies d’un DNP – Coach Decision.

Avec le sophomore qui tourne à 12 points à 51,2% et 9,6 rebonds sur la même période, il y a fort à parier pour que Channing Frye ne retrouve pas un rôle majeur dans la rotation. C’est pour cela que du côté d’Orlando on fait chauffer le téléphone pour l’échanger avant la deadline du 18 février prochain. Vétéran sérieux et respecté dont le profil de stretch four est plutôt à la mode en NBA, il intéresserait plusieurs franchises dont le nom n’a pas encore fuité. Le seul frein potentiel à un trade pourrait être son salaire, puisque ce dernier dépasse les huit millions cette saison et qu’il est encore sous contrat deux ans de plus pour un total supérieur à quinze millions. À 32 piges, ses plus belles années sont derrière lui, et même si l’augmentation du salary cap lors des années à venir devrait ramener son bail à hauteur d’une mid-level exception d’ici 2017, son rendement actuel (5,4 points et 3,2 rebonds) est loin d’être rentable. Comme en plus sa défense n’est pas des plus réputées, pas sûr que ses 41,4% de réussite longue distance suffisent à convaincre une équipe de lâcher du lest pour lui.

Voilà pourquoi le Magic ne fera pas la fine bouche et sera sûrement à l’écoute de toutes les offres qui arriveront jusqu’au bureau de Rob Hennigan. Trois Mars, deux cacahuètes et un second tour de Draft, ça leur convient ?

Source : NBC Sports

Source image : TeleStar