Doc Rivers et Dwane Casey élus coachs du mois de janvier : on en reparle au mois de mai ?

Le 02 févr. 2016 à 11:23 par Giovanni Marriette

Qui dit début de mois dit la paye, le porno de Canal, mais aussi les différents trophées qui tombent comme la pluie en Bretagne. Premiers awards distribués hier, ceux de coachs du mois, et gloire en janvier à deux hommes qui osent enfin contester le leadership du triptyque Warriors/Spurs/Cavs, du moins en terme de séries de victoire.

C’est donc Dwane Casey et Doc Rivers qui ont été élus coachs of the month pour ce mois de janvier, fort logiquement si l’on se réfère aux bilans des Clippers et des Raptors. On en parle ? On en parle.

Le bilan de Dwane Casey et des Raptors pour ce premier mois de l’année ? 12 victoires pour 2 petites défaites juste après les fêtes, face à Chicago et Cleveland au passage. Et soyons honnêtes, le reste ne fût que démonstration. Car si l’on attendait une grosse série des Dinos à domicile, c’est déjà grâce à quatre victoires on the road que Dwane et ses gars ont lancé leur série victorieuse. Brooklyn, Washington, Phila et Orlando battus sur leurs terres, les Raptors pouvaient tranquillement aborder sept matchs consécutifs au Air Canada Centre, l’occasion d’ailleurs pour nous de tailler la bavette avec Jonas Valanciunas, Amir Johnson, Justise Winslow, Luc M’Bah A Moute ou encore Kevin Seraphin, la présence de TrashTalk dans la ville étant sûrement l’une des raisons de la bonne tenue de la franchise. Mais l’information la plus importante est évidemment que le squad de Dwane Casey a terminé sa “session maison” invaincu, battant au passage le record de wins consécutives de la franchise avec 11 succès de rang. De quoi commencer à faire transpirer LeBron et les Cavs ? Possible, mais voilà en tout cas des résultats qui valident complètement le taf de Casey à la tête des ces Raptors pourtant privés cette saison d’un DeMarre Carroll en pleine possession de ses moyens. Pourvu que ça dure au Canada car un peu de concurrence à l’Est ne fait pas de mal. Et big up à Dwane au passage.

Pour Doc Rivers, cette récompense a peut-être encore plus de valeur. Déjà car les deux puissances atomiques en tête de l’Ouest possèdent un coach qui pourrait être le meilleur chaque mois de l’année, mais aussi car la grosse série des Clippers en janvier a été validée sans Blake Griffin, accessoirement leader offensif de la franchise. Une belle inspiration d’ailleurs puisqu’il semble que les joueurs de Doc Rivers risquent de devoir se passer de leur teammate encore un bon petit moment… Quoiqu’il en soit, c’est donc un gros mois de janvier que les Clippers viennent de réaliser, Doc Rivers pianotant de fort belle manière avec son roster afin de pallier à l’absence du rouquin. Et si Cole Aldrich, Paul Pierce et DeAndre Jordan comblent les manques à l’intérieur, Chris Paul, Jamal Crawford et J.J. Redick s’occupent d’allumer les mèches. A l’arrivée onze victoires pour seulement trois petites défaites (face à Cleveland, Toronto et… Sacramento), la sixième meilleure attaque de la Ligue et la septième meilleure défense, ce dernier chiffre étant relativement nouveau à Lob City. Les Clippers sont aujourd’hui confortablement installés à la quatrième place à l’Ouest et peuvent raisonnablement ambitionner piquer le troisième spot au Thunder, ce qui nous projetterait vers une éventuelle demi-finale de Conf face aux Spurs avec les antécédents que l’on connaît tous. Seul bémol dans l’affaire, déjà plusieurs heures que l’info est tombée et le Doc n’a toujours pas réclamé sa place sur le banc du All-Star Game. Les habitudes se perdent…

Deux hommes à la tête de deux des franchises les plus en forme de la Ligue et donc deux trophées mérités. On se retrouve dans un mois pour voir si le rythme aura tenu, mais le vrai rendez-vous pour nos deux amis se situera surtout autour de fin avril début mai, au moment où l’on a l’habitude de voir ces deux hommes composter leur billet non pas pour les Finales de Conf mais plutôt pour un séjour en vacances. On fait le point dans trois mois messieurs Casey et Rivers ?

Source image de couverture : montage Rene Johnson – Toronto Star / redsarmy.com