Top 10 du jour : Gustave Eiffel, un grand homme à mi-chemin entre DeAndre Jordan et Rudy Gobert

Le 15 déc. 2015 à 11:54 par Giovanni Marriette

Top 10, Top 5

Le Top 10 du jour vous est servi avec son habituelle sauce à la culture et cocorico, on parle aujourd’hui d’un grand homme français qui aura très largement contribué à faire de Paris la plus belle ville du monde, juste derrière Châteauroux.

Big up aujourd’hui à Gustave Eiffel, qui malgré un prénom difficile à porter (poke Tornike Shengelia), aura tout de même réussi il y a de ça deux siècles à s’imposer comme l’un des MVP de sa génération.

Né en 1832 à Dijon, Gus’ se consacre durant sa jeunesse à des études pas franchement excitantes pour le commun des mortels puisqu’il sort en 1855 diplômé de l’École Centrale des Arts et Manufactures. Et si ce dénommé Manu Factures ne nous dit rien malgré de nombreuses heures de recherche, c’est du côté de Bordeaux que l’on va entendre parler de l’ami Gustave pour la première fois en haut-lieu. Car après avoir été partie prenante du projet du pont du chemin de fer de la préfecture de la Gironde, c’est en s’installant à son compte en 1864 (pile deux cent ans après la bière) que les projets les plus fous vont germer dans sa tête. Monsieur voit grand et il va se donner les moyens de ses ambitions. Spécialisé dans les charpentes métalliques, le nombre de ses travaux ou contributions va faire de lui le plus grand constructeur de l’époque, seulement dépassé aujourdhui par la doublette DeAndre Jordan/Andre Drummond, nos deux loulous ayant déjà reconstruit l’équivalent de la Muraille de Chine avec les briques qu’ils envoient chaque soir au lancer.

Pour revenir à notre Gugusse-tave, ses exploits sont donc nombreux : viaduc de Porto, viaduc de Garabit, Gare de Pest en Hongrie, coupole de l’observatoire de Nice, sans oublier la fabrication de la structure de la Statue de la Liberté, celle-là même qui salue de la Baie de New York l’arrivée des voyageurs venus d’Europe (sauf Fred Weis). Mais la plus grande réussite de l’ami Eiffel sera donc la conception de la tour du même nom, qui illumine aujourd’hui Paris de toute sa splendeur. Tour à tour surnommée la Dame de Fer ou encore Rudy Gobert, la Tour Eiffel est aujourd’hui le symbole de la capitale française et fait autant resplendir Paris qu’elle ne contre Pau Gasol lors des Coupes du Monde. Gustave passera les vingt dernières années de sa vie à faire des petites recherches oklm, notamment afin de trouver une utilité à son bébé, et s’éteindra le 27 décembre 1923 à l’âge de 91 ans, s’assurant la certitude de voir son nom prononcé à travers le monde tant que la Terre sera ronde et peuplée d’humains. Une sacrée performance didon.

On vous offre pour conclure d’autres performances, moins portées sur l’intellect mais tout aussi aériennes avec ce Top 10 matinal. Mais comme disait Joe le Cocker, “n’oubliez jamais” Gustave, c’est un peu grâce à lui qu’aujourd’hui la France est France…

Source image : @artkor7

Source vidéo : youtube.com


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