Russell Westbrook a 27 ans : oui, mais il en est où dans sa tête ?
Le 12 nov. 2015 à 22:44 par Thomas Rabotin
Comment définir Russell Westbrook, qui fête aujourd’hui son 27ème anniversaire ? Le meneur fantasque du Thunder d’Oklahoma City est capable du meilleur comme du pire et c’est ce qui le rend indispensable à cette ligue. Il progresse de saison en saison en tant que joueur, mais il semble également s’être davantage trouvé en tant que personne au cours de l’année passée et a réussi à imposer sa façon d’être au monde entier. Alors Russell, c’est l’âge de la maturité ?
Notre tortue ninja préférée est fan de mode, et bien que son style soit souvent décrié, il a percé ! Ses différentes associations avec les marques Kings & Jaxs, Barneys, et True Religion lui ont conféré une certaine notoriété dans le monde de la mode. Après tout, ce n’est pas interdit par le dress code (coucou David Stern), mais bon faut aimer…
Russell Westbrook s’est également affirmé dans sa communication avec les médias. Et quand il a décidé d’envoyer bouler les journalistes, il ne le fait pas qu’à moitié ! Pour cela, il a une technique : il donne la même réponse à toutes les questions ou se la joue mutique, à l’image de Marshawn Lynch, le running back des Seattle Seahawks, lui aussi originaire de Californie.
Le 1er janvier, Russell avait insisté sur la “très bonne victoire” que le Thunder avait décroché, ce qui avait provoqué les rires des journalistes. Se foutre de la gueule des gens et les faire rire en même temps, c’est fort.
Quinze jours plus tard, Westbrook avait décidé de parler de la “bonne exécution” des systèmes du Thunder, et s’était permis au passage de dire à un journaliste qu’il ne l’aimait pas. C’est beau la sincérité.
Mais là où Russell Westbrook s’est vraiment affirmé durant l’année passée, c’est lorsqu’il a dû assumer à part entière le leadership au Thunder lorsque Kevin “fragile” Durant s’est blessé à plusieurs reprises, ne jouant que vingt-sept matchs au total dans la saison. Le “Marsupilami” s’est déchaîné chaque soir et a enchaîné des performances impressionnantes, pour finir l’année sur des moyennes de 28,1 points, 7,3 rebonds, 8,6 assists, et 2,1 interceptions par match. Tout simplement monstrueux. Petite piqûre de rappel :
Ces performances ont soulevé la question de savoir qui était vraiment le leader à OKC. Et si c’était Westbrook le patron ? La nouvelle blessure de Kevin Durant trahit une certaine fragilité chez le MVP 2014 et ranime le débat. Russell, maintenant en phase avec lui-même, peut s’imposer pendant sa 28ème année sur cette planète comme LE franchise player du Thunder.
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