Récitez-le à vos gosses : le discours mémorable de Tony Parker à la pause en 2013, classique !

Le 17 sept. 2015 à 19:30 par Leo

Tony Parker

20 septembre 2013, comme le jour où Tony Parker a refusé de perdre sans livrer tout ce qu’il avait dans le ventre face à des Espagnols sur un nuage, lors de la première mi-temps de la demie à l’Euro en Slovénie. La définition même du mot “fierté” !

Menés de 14 points à l’entracte, les Bleus de Vincent Collet se dirigeaient tout droit vers une nouvelle branlée contre leurs ennemis jurés depuis 2011, à savoir les éminents Espagnols de Marc Gasol et de José Calderon. Mais animé par un élan rageur, mêlant dignité et amour propre, le patron de l’Equipe de France va spontanément lâcher les quatre vérités à la poire de ses collègues dans le doute. Des mots gravés dans l’éternité qui, toutes proportions gardées, sont à ranger dans cette catégorie de monologues stimulants tels que le speech d’Al Pacino dans L’Enfer Du Dimanche ou encore l’illustre Appel à la Résistance du Général De Gaulle le 18 juin 1940. Un cri du tréfonds des entrailles, de colère mais également d’espoir qui a galvanisé ses frères d’armes et les a poussés à se révolter afin de réaliser “la deuxième plus belle mi-temps de l’histoire du basket français”. De ce fait, lassés de subir le joug de cette Espagne surpuissante, ces vaillants Bleus ont su inverser la tendance en rompant le signe indien qui les maudissait depuis plus d’une demi-décennie, depuis trop longtemps.

Au bout du compte, victoire il y a eu mais jamais elle ne serait devenue réalité sans une violente prise de conscience au moment fatidique, initiée à la base par le héros de cette épopée fabuleuse…  

On se réveille, les gars. On joue comme si on avait peur. 
Je ne parle pas de l’attaque, hein, moi, c’est la défense.
On dit les trucs qu’il faut faire.
On sort pas sur les pick and rolls, on les laisse shooter à trois-points.
On va pas au rebond. Ils nous agressent, on ne peut même pas mettre la balle en jeu !
Faut qu’on joue plus physique que ça.
La Slovénie, on a joué physique. Là, on ne joue pas physique.
Ils nous dominent, parce qu’ils pensent qu’on est d’la merde.
Ça se voit dans leurs visages, ils nous prennent pour de la merde !
Je m’en fous de ce qui arrive en deuxième mi-temps.
Même si on perd, au moins, on joue avec notre fierté. Et on joue dur !
Après, on perd, c’est pas grave, c’est la vie.
Mais moi, je préfère perdre en me battant.
Pas comme ça, là, on se fait défoncer !
On n’a plus rien à perdre, maintenant, on joue.

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