Retraite pour Stephen Jackson : ciao Captain Jack !
Le 23 juil. 2015 à 20:08 par Alexandre Martin
A plus de 37 ans, Stephen Jackson a annoncé officiellement sa retraite. Il est vrai que c’est tout sauf une surprise car le joueur n’avait pas foulé un parquet NBA depuis qu’il avait été coupé par les Clippers il y a un an et demi (en janvier 2014). Mais c’est toujours avec un léger pincement au cœur qu’on voit ce genre de gars tirer leur révérence.
Drafté en 1997 (42ème position) par des Suns qui ne l’ont pas gardé, Stephen Jackson a dû batailler 4 saisons dans des ligues assez méconnues avant d’avoir sa chance en NBA à partir de 2001. Il fut un membre à part entière (plus de 28 minutes par match) des Spurs champions en 2003 mais ne s’installa pas dans le Texas après avoir obtenu cette bague. Il fila à Atlanta où il explosa véritablement (18 points presque 5 rebonds, plus de 3 passes décisives et presque 2 interceptions) au sein de Hawks en galère et parmi lesquels il ne resta qu’une saison.
Arrivé aux Pacers pendant l’été 2004, il participera à cette bagarre générale plus connue sous le nom de “Malice at the Palace” aux côtés de son coéquipier l’ex Ron Artest un soir de novembre 2004. Une longue suspension s’en suivit mais tout ceci n’empêcha pas Jackson de continuer de scorer en bonne quantité dès son retour et ce pendant deux saisons, avant de se retrouver – en janvier 2007 – dans un échange qui l’enverra à Golden State où il apprendra à connaître des gars comme Baron Davis, Jason Richardson ou le tout jeune Monta Ellis. Régulièrement utilisé entre le poste 3 et le poste 4 au sein du run-and-gun prôné par ce grand fou de Don Nelson, l’ami Stephen s’éclate et envoie ses plus belles moyennes statistiques en carrière (deux saisons d’affilée à plus de 20 points). Ainsi, il sera l’une des pierres angulaires de l’exploit inoubliable des Warriors face aux Mavs du MVP Nowitzki au premier tour des Playoffs 2007.
Mais Jackson aura été un globe trotter jusqu’au bout puisqu’il sera tradé chez les Bobcats – qu’il emmènera en Playoffs avec son copain Gerald Wallace en 2010 – avant de se faire balader entre les Bucks, les Spurs à nouveau (finales perdues en 2013) et donc les Clippers… 14 saisons, 858 matches de saison régulière et 72 en Playoffs, un peu plus de 15 points de moyenne, de la dureté et de la polyvalence. Voici une carrière bien remplie à laquelle l’ami vient donc de mettre un terme définitif.
Jamais All-Star mais toujours compétitif. Un peu croqueur mais très bon scoreur. Stephen Jackson n’est pas une légende de la Grande Ligue, il en est l’un des rouages talentueux qui a eu l’occasion de s’exprimer pendant toutes ces années et qu’on ne reverra désormais plus. Encore un qui va nous manquer tiens…
Source image : nba.com