Ajout de style dans le Wisconsin : Chris Copeland ramène ses dreads et son headband aux Bucks !

Le 24 juil. 2015 à 06:22 par Giovanni Marriette

On avait laissé Chris Copeland début avril, au soir d’une sordide affaire d’agression au couteau dans une boîte de nuit new-yorkaise. Remis sur pied depuis ce fait divers dont on se serait bien passé, le sniper chevelu tentera d’oublier cet épisode à Milwaukee, où il vient de signer pour un an. Welcome back dude !

Celui qui a rejoint la NBA sur le tard (à 28 ans) après une carrière passée entre l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique va donc revêtir son troisième jersey NBA après avoir joué pour les Knicks et pour les Pacers. Après avoir été plutôt efficace à New-York en 2013 dans un rôle spécialisé d’artilleur longue distance (8,7 points à 42% de loin), l’ailier de 2m03 avait rejoint Indianapolis il y a deux ans mais ne s’était jamais vraiment imposé sous les ordres de Frank Vogel, voyant même son pourcentage baisser de manière significative l’an passé (31% derrière la ligne…) avant donc de connaître la fin de saison malheureuse que l’on sait.

L’homme aux babines de mérou, signé pour un an et 1,1 million de dollars, retrouvera dans le Wisconsin un coach qu’il connaît bien puisque certaines de ses banderilles à New-York provenaient tout simplement des passes lumineuses de ce dernier. En effet, Jason Kidd avait pu côtoyer son nouveau joueur en 2013 avec les Knicks lors de sa dernière saison en tant que joueur. J-Kidd ajoute donc son ancien teammate à l’un des rosters les plus intrigant de la ligue pour l’exercice à venir et le dreadeux partagera le poste 3 avec les deux phénomènes Jabari Parker et Giannis Antetokounmpo. En sachant que le sophomore pourrait de temps à autre être décalé au poste 4 à la manière d’un Carmelo Anthony et que le Greek Freak peut jouer à tous les postes et tous les sports selon les soirs, Copeland aura donc une belle carte à jouer pour gagner un peu de temps de jeu et retrouver par ce biais la confiance pour redevenir dangereux avec le ballon.

En signant à Milwaukee, Chris Copeland perpétue donc la légende qui raconte que ses dreadlocks seraient en réalité constituées de poils de Daim. Si des bois lui poussent sous le bandeau, tout ceci sera confirmé. Sinon, on se contentera de surveiller si oui ou non le Copeland des Knicks n’était qu’une hype de passage ou si, au contraire, les Bucks ont bien mis la main sur un joueur précieux, malgré ce style et cette tête so strange

source texte : espn.com

source image : deadspin.com