Monstrueux malgré la défaite, Blake Griffin paye son triple-double et prend déjà rendez-vous pour le Game 3

Le 23 avr. 2015 à 09:00 par Giovanni Marriette

On tient notre premier match référence de ces Playoffs 2015 et Blake Griffin n’y est pas étranger. Au cœur d’un duel énorme avec Tim Duncan, l’intérieur des Clippers a envoyé du méga-lourd dans ce Game 2 et si Gregg Popovich ne trouve pas rapidement les ajustements défensifs nécessaires, les Spurs risquent de galérer plus que prévu pour passer l’écueil…

Déjà en verve lors du Game 1 (26 points, 12 rebonds, 6 passes, 3 steals et 3 blocks), Blake Griffin a donc une nouvelle fois rendu barge la défense des Spurs. D’emblée lancé dans un choc des générations avec son grand-père Tim Duncan, il a semblé vouloir lancer un message dès l’entre-deux initial en attaquant sans cesse le cercle, tout en ayant la mire réglée de loin  avant même qu’on ait le temps d’ouvrir nos yeux en cette fin de nuit. Dans tous les bons coups, Blake s’est ainsi évertué durant tout le match à faire les bons choix, cherchant son pote Dédé dessous ou ses collègues snipers quand l’accès au cercle était trop bouché. On notera malgré tout une fin de match tronquée par quelques mauvais choix que l’on peut aisément mettre sur le compte de la fatigue et une défense des Spurs monstrueusement resserrée en prolongations. Et puis l’apprentissage et la progression d’un joueur passent aussi part ce genre d’erreurs…

A l’arrivée ? Hello la ligne de stats et hello les petits malins l’ayant pris cette nuit dans leur Fantasy : 29 points, 12 rebonds et 11 passes… Moins d’exploits individuels, moins d’envolées spatiales que lors du Game 1 mais une application et des choix judicieux pendant 46 minutes, pour finir avec une défaite malheureuse qui n’enlève rien à sa performance. Au poste face à Splitter, Diaw ou Duncan, en alerte Top 10 sur un alley-oop, un tomar en contre attaque ou une claquette en début de match, le rouquemoute a offert un récital au public de L.A. et a ainsi permis aux Clippers de rester dans le match pendant 3 bonnes heures, au fur et à mesure que la cafetière des plus matinaux d’entre vous se vidait.

Bien souvent raillé pour un manque criant de technique au poste ou pour une progression moindre que celle prévue pour lui il y a quelques années, Blake a montré cette nuit que pas grand monde n’était en mesure de l’arrêter quand il l’avait décidé. Et au fait, Blake n’a que 26 ans hein alors du calme…

Après 2 matches de très haut niveau au Staples Center, Blake va donc partir au Texas avec ses potes pour tenter de récupérer l’avantage du terrain rendu aux Spurs cette nuit. Et s’il enchaîne le même genre de performances à l’AT&T Center, on a peut-être bien trouvé la série la plus excitante de ce premier tour. A moins que Brooklyn-Atlanta… Non rien.

source image : zimbio.com