Chômeur en détresse : Mike D’Antoni envoie CV et lettre de motivation aux Nuggets

Le 08 mars 2015 à 13:14 par Nicolas Cervantes

Sans travail depuis son aventure complètement manquée dans la Cité des Anges, le moustachu italo-américain aimerait reprendre du service dans la Grande Ligue. Et depuis que Brian Shaw a été évincé de son poste d’head-coach des Nuggets de Denver, le grand Mike semble vouloir tout faire pour occuper le siège libre.

Le nom du plus italien des américains avait déjà été lié à plusieurs reprises à la franchise du Colorado mais Mister Pringles continue de faire de nombreux appels du pied aux Nuggets, c’est un homme déterminé. Il aimerait claquer la porte du Pôle Emploi, mettre un terme à son chômage et reprendre du service en NBA, ce n’est pas un secret. Et depuis que les Nuggets ont annoncé qu’ils vont garder Melvin Hunt jusqu’à la fin de la saison, le moustachu grince un peu des dents mais qu’importe, il va continuer à envoyer de forts signaux dans l’optique de reprendre les rênes d’une équipe des Nuggets complètement hors-sujet cette saison. C’est ainsi qu’il a donné une interview, très récemment, à Mark Kiszla et ses propos sont sans équivoque : pour lui, le basketball est devenu une nécessité de vie et il a vraiment (très) envie de coacher l’équipe de Denver.

“Vous devenez addict. Il y a du très bon basket qui se joue aujourd’hui, de Golden State jusqu’à Atlanta.”

Mister Pringles parle sans pression à propos de cette équipe des Nuggets, très talentueuse sur le papier mais également extrêmement décevante sur le terrain. Selon ses dires, Denver est l’équipe faite pour lui et il serait capable de créer une véritable logique dans le jeu de cette équipe pour la rendre très dangereuse. Adepte du jeu offensif à outrance, des tirs à 3 points rentrant de partout, de dunks en contre-attaque ou d’alley-oops à foison, il ne serait pas fou de penser que D’Antoni est fait pour un groupe comme celui des Nuggets, composé de marsupilamis volants comme Kenneth Faried ou Will Barton, le tout supervisé par des meneurs altruistes aux grandes capacités de playmaker comme Ty Lawson et par des shooteurs extérieurs d’une grande efficacité comme Danilo Gallinari ou Wilson Chandler. L’ancien coach des Lakers pense que le jeu rapide est le chemin le plus efficace vers le succès et cela marcherait probablement du côté des Rocheuses.

“En remontant vite la balle avec un jeu de passe rapide, on améliore les chances de victoire. Ca va de main en main à Denver. Il faut être rapide, et lorsqu’on joue vite en altitude, cela prend plus de sens.”

Enfin, tel un maître de la persuasion, il clôt avec merveille sa belle lettre de motivation en faisant l’éloge de la ville de Denver; qui on le sait déjà, fait partie d’un des plus beaux Etats des United States of America, à savoir le Colorado; sur le plan sportif notamment. Convaincu du potentiel de cette équipe, tout est possible pour lui :

“Denver est une ville fantastique avec une grosse tradition de basket et il y a énormément de choses positives à dire à son sujet. On peut réaliser un virage soudain si l’on exploite le jeu rapide. Ce ne sera pas immédiat. Rien n’est acquis dans la conférence Ouest. Mais ce n’est pas impossible.”

Sera-t-il finalement entendu par la direction de Denver ? Rien n’est impossible, il l’a dit. Nous, on s’extasie d’avance face au possible cocktail offensif qu’on pourrait voir (ou boire) avec Mister Pringles à la tête des Nuggets. Pour l’instant, c’est toujours “The Hunter” Melvin Hunt qui assure l’intérim, jusqu’à la fin de la saison. Après, si la franchise coloradienne tient à changer de coach cet été, le choix sera sûrement lié à la philosophie du coach et sur ce plan-là, Mike D’Antoni marque des points. Beaucoup de points.

Source texte : The Denver Post

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