L’Avis du Psy – S02 Épisode 6 : Kobe Bryant à deux doigts du burn-out …

Le 12 déc. 2014 à 18:48 par Giovanni Marriette

l'avis du psy

Semaine chargée une fois de plus au cabinet où le Psy TrashTalk a pu finir in extremis ses consultations. Un patient de dernière minute s’était en effet incrusté à la clinique afin de consulter d’urgence… Pour le reste, si les patients les plus fidèles des dernières semaines disparaissent, on note le retour au sommet de l’un de nos cas les plus sensibles… Avis du Psy Saison 2, Épisode 6, action.

PlacePatientLe compte-rendu de la visite

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DeMarcus CousinsDeMarcus CousinsUn lion en cage. Imaginez seulement l’état d’esprit d’un mec en arrêt maladie, connu pour être fragile psychologiquement, alors que son début de saison était fantastique, tant individuellement que collectivement. Imaginez ce même gars être obligé de se cogner des matches sur le banc à mater Reggie Evans et Ryan Hollins tenter désespérément de faire son taf à sa place… Dur hein ? Ce qu’il se passe actuellement dans la tête de DMC est un sacré sac de nœuds et il faudra être vigilant lorsqu’il foulera à nouveau les parquets. Lors de son entretien, le Psy a bien noté une impatience non-dissimulée du pivot des Kings à reprendre du service mais lui a conseillé d’y aller doucement pour commencer. En même temps, mettez un lion au régime pendant 1 mois et tendez lui un morceau de steak, vous verrez bien ce qui arrive… Le Psy n’est pas vétérinaire.

Steve Kerr     Steve KerrRisque de boulard accru sur le ciel de Golden State et de Steve Kerr aka l’opportuniste. On parle là d’un mec ayant eu le bon goût de jouer pour les Bulls époque Jordan et les Spurs époque Spurs pour gagner 5 titres NBA. Non pas qu’on remette en cause à la clinique le talent du garçon, mais avouez qu’on trouve pire comme destin. On parle aussi d’un mec ayant eu la bonne idée de ne pas rejoindre les Knicks cet été, préférant sans doute un groupe au talent déjà reconnu, histoire de ne pas trop avoir à en faire. Après 19 victoires en 21 matches, le blondinet rigole, se la coule douce en interview et il se murmure même qu’il appellerait tous les soirs Derek Fisher pour se foutre de sa gueule… Pas bien Stevie. On verra après le dur programme de la semaine prochaine (Dallas, OKC, Pels, Memphis) mais le melon guette du côté du coach de la Baie. Pour l’instant, le Psy ne s’en est tenu qu’à un simple rappel mais il fallait rappeler au patient qu’un tel début de saison ne signifiait pas grand chose sur le long-terme. Pas vrai Franck Vogel ?

Gregg PopovichGregg Popovich L’hallu totale pour un vieil homme pas habitué aux couloirs de la clinique. Normal, quand on consulte régulièrement les box-scores matinaux, on a quand même du mal à comprendre comment les Spurs ont pu s’incliner contre … le Jazz ! Du coup, le Pop a craqué complet et a même menacé de tout arrêter si les conneries continuaient. Bah ouais, il ne comprend pas pas comment c’est possible de se défoncer autant tous les soirs pour en arriver à la conclusion qu’on est moins fort que Utah… Nan mais sans déconner… Mine de rien, même si le Psy a quand même réussi à faire entendre à Gregg que les défaites faisaient partie du sport, même les plus honteuses, c’était déjà trop tard. En effet, à la suite de cette soirée historique, il aurait obligé ses joueurs a faire le trajet retour à pied, certains d’entre eux étant d’ailleurs toujours hospitalisés à cause de grosse engelures. Sacré personnage quand même ce Pop.

Lance StephensonLance StephensonHe’s back ! En même temps que la franchise de Caroline du Nord, Lance Stephenson a effectué un retour fracassant cette semaine. Son enchaînement cross de gamin / danse des sardines face à Evan Turner nous prouve ainsi que l’homme n’a pas changé, et c’est tant mieux pour les finances de la clinique… La surveillance rapprochée est dès à présent enclenchée car à mesure que les Hornets vont se mettre à gagner des matches, “Lancelot” va monter en régime et nous inventer chaque semaine de nouveaux pas de danse et autres coups de speed dont il a le secret. On veut pas faire les groupies au cabinet, mais il commençait à nous manquer …

Scott Brooks  Scott BrooksC’est officiel, avec le retour de Kevin et Russell, Scott ne sert plus à rien. Déjà passé chez le Psy en début de saison quand l’absence de ses deux stars et de la quasi-totalité de son roster l’avait mis à mal psychologiquement, c’est cette fois-ci un sentiment d’impuissance qui le fait revenir au cabinet. En effet, Kev’ et Russ’ semblent investis d’une mission et n’écoutent même plus leur coach, ne prenant parfois même pas la peine de le saluer le matin à la salle. “Scottie” aurait même été enfermé dans une cave par Steven Adams (la meuf de Kevin) car les joueurs ne voulaient pas qu’il écoute les nouveaux systèmes du Thunder. Le monde à l’envers pour un homme complètement abandonné, même par Jeremy Lamb qui n’en finit plus de se la raconter. La prescription du Psy ? Un arrêt de travail de 6 semaines minimum, de toute façon personne ne se rendra compte de son absence…

LeBron JamesLeBron James La Terre entière ou presque attendait les retrouvailles entre le “Real MVP” et son dauphin. Et comme à son habitude, LeBron James a souhaité tirer son épingle du jeu en déclarant forfait pour cause de frousse ultime blessure au genou … On a donc eu droit à un match intéressant mais loin du choc que nous étions en droit d’attendre avec Bron-Bron. On en parlait la semaine dernière ici-même, LeBron aime que l’on parle de lui et ce nouveau fait d’arme va dans ce sens. Le Psy aurait aimé que ses conseils fassent mouche mais apparemment ce patient continue de n’en faire qu’à sa tête, pris de spasmes dès que l’on ne parle pas de lui pendant plus de 5 minutes. Il a d’ailleurs rapidement convulsé quand le Psy lui a fait croire qu’il ne savait même pas la raison de sa visite. Le mal semble être profond …

Mikhail Prockhorov Mikhail ProkhorovWhaou le gars est en train de péter un câble et à ce rythme-là il va y avoir des déflagrations de kalash’ dans Brooklyn … A la baguette de toutes les décisions de Billy King, l’oligarque aurait ainsi décrété que tout le roster était susceptible de dégager rapidement, une preuve et non des moindres de son agacement actuel… De plus, le départ de son bro’ Kirilenko va peut-être briser le peu de lien qu’il avait avec cette franchise, hors liasses bien sûr. Très calme lors de sa consultation, “Michel” a pourtant semblé aux yeux du Psy être à deux doigts d’imploser, en emmenant toute la côte Est des États-Unis avec lui… État d’alerte lancé, faudra pas s’étonner si l’un de ces quatre matins, les Nets ont été revendus dans la nuit à Justin Bieber… On vous aura prévenu.

Stan Van GundyStan Van GundyQuel purge que de devoir se coltiner cette bande de bolosses… Le pauvre Stan a pris 10 ans en quelques semaines et il ne sait plus quoi faire pour remettre dans le droit chemin des joueurs pourtant talentueux. Avec un bilan de 3-19, le gros plombier est en train de plomber ses stats en carrière juste avec ce début de saison… Grosse déprime donc pour un architecte qui pensait donc avoir des briques assez solides pour construire un bel édifice. Sauf que les briques, ses joueurs les prennent et les balancent en direction du cercle. Invivable… Un gros manque de respect de la part d’un groupe solide mais qui refuse apparemment de se donner les moyens de réussir. Du coup c’est “Stan il trinque”, c’est “Stan il pleure” et “Stan il s’lasse”… Et pour que le Psy balance un jeu de mot aussi pourri en pleine consultation, c’est vraiment qu’il ne doit plus rien y avoir à faire pour ce pauvre Van Gundy…

Carmelo Anthony Carmelo AnthonyLa croisée des chemins, épisode 2. Cette semaine, Melo a voulu rencontrer le Psy pour lui soumettre les choix de vie qui s’offraient à lui. Se faire opérer et regarder de loin ses Knicks se faire souiller tous les soirs sans lui ? Forcer en risquant d’aggraver son cas en se faisant souiller tous les soirs ? Tout plaquer et partir vivre en coloc avec sa femme et Kevin Garnett ? Dur dur de se remettre la tête à l’endroit en ce moment pour Carmelito … Pour la première fois, c’est donc un Melo vraiment abattu que le Psy a rencontré, incapable de positiver sur quoique ce soit et pas loin de la vraie déprime, celle qui vous cloue au lit des semaines entières ou qui vous fait partir picoler à l’autre bout du monde, en mode Dirk après sa finale perdue. Faut vite que les Knicks se remettent à gagner parce que là, on est en train de le perdre pour de bon celui-là…

Kobe Bryant   Kobe BryantIncontestablement la star de la semaine à la clinique TrashTalk. Tout d’abord pour ce défonçage en règle de ses coéquipiers à l’entraînement, où l’on se rend compte (pour ceux qui n’étaient pas au courant) que le “Mamba” est quand même sacrément à part. Mais l’alarme a surtout été donnée par le Psy à propos du match de ce soir face aux Spurs où la légende des Lakers pourrait doubler le maître Jordan sur le podium all-time des pointeurs NBA. Lors de son entretien, Kobe a été catégorique, il scorera ce soir les 31 points nécessaires à l’exploit, quitte à prendre 50 tirs. Une obstination maladive que le Psy a d’ailleurs du mal à traiter depuis qu’il suit son patient mais il est évidemment trop tard pour y faire quelque chose. Seul conseil à Kobe pour ce soir, éviter de jumeler sa performance à une défaite de 50 points des Lakers, avouez que ça ferait tâche sur le CV…

Dans une semaine, Kobe sera donc sur le podium, Gérard Smith encore dans les bars et JaVale McGee toujours dans le Shaqtin’A Fool. Idem pour le Psy TrashTalk, qui sera quoiqu’il arrive une fois de plus fidèle au poste, trop amoureux de la NBA pour abandonner sa mission. Et n’oubliez jamais, la folie nous guette tous et ne prévient pas donc ne soyez pas trop durs avec nos patients, la vie est déjà bien assez compliquée pour eux…

image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk