Flashback 2012 : quand LeBron James désossait à lui seul les Celtics avec 45 points, 15 rebonds et 5 passes

Le 14 nov. 2014 à 21:39 par Leo

Ce soir, les Boston Celtics retrouvent un vieil ami bien connu de leurs services. De retour avec les Cavaliers de Cleveland, LeBron James débarque en ville avec la vive intention de frapper où ça fait mal et de ne surtout pas rentrer bredouille dans l’Ohio. Peut-être devrait-il s’inspirer d’un de ses plus beaux faits d’arme en carrière, alors qu’il se trouvait dos au mur sous les couleurs du Miami Heat…

En prévision du Game 6 des Finales de la Conférence Est en 2012, Boston mène gentiment la série 3 à 2 après sa victoire magistrale en Floride, décrochée lors du match précédent. Bourreaux de LeBron et des Cavs en 2010, les Celtics ont l’opportunité de filer en Finales s’ils parviennent à terminer le travail dans leur arène verdoyante du TD Garden. Très bien informés sur les largesses offensives du “King” face à Dallas dans des configurations aussi délicates, ceux-ci ont alors toutes les cartes en main afin de donner le coup de grâce à un Heat de Miami acculé et grandement critiqué aux quatre coins de l’univers NBA. Au centre de toutes les moqueries, LBJ sait qu’il devra réaliser l’impensable, un exploit qu’il n’avait jamais pu matérialiser, ni même effleurer jusqu’alors.

Or, cette nuit-là, le natif d’Akron avait la rage au ventre, impérial, comme détenteur d’un pouvoir maléfique qui l’avait mis dans un état de transe où rien ne lui semblait impossible ! Tous les joueurs des Celtics eurent bien essayé de contenir sa furie mais rien n’y a fait. En effet, rentrant des tirs en total déséquilibre, déjouant les prises à deux avec malice et intouchable d’une raquette à l’autre, James n’a peut-être jamais pesé autant dans une opposition d’une telle magnitude avec l’historique, les fans dans leur majorité et les pensées de ses pairs en sa défaveur. Résultat ? 45 points dont 30 en première période (19/26 au tir), 15 rebonds et 5 passes décisives avec le compteur qui fume, un affrontement décisif totalement dominé de la tête et des épaules par un LeBron James, soupçonné de provenir tout droit de la planète Namek cette nuit-là…

En un mot, une performance en solitaire “de toute beauté” qui avait conduit à une victoire imposante du Heat 98 à 79 et transformé le Garden en véritable tombeau. Bien que LeBron et les Celtics aient à présent pris des trajectoires relativement différentes, son retour à “Bean Town” réanime sans cesse le spectre terrifiant d’un monstre en colère qui donnait l’impression de marcher sur l’eau un soir de juin 2012. 1H30 ce soir pour le massacre coup d’envoi !

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