L’Avis du Psy – Episode final : inclinez-vous devant Seigneur Gérard Smith !

Le 30 juin 2014 à 19:57 par Giovanni Marriette

JR Smith MVP

Au début de saison, un homme avait eu l’idée merveilleuse d’ouvrir un cabinet rien que pour les esprits dérangés de la ligue. Une idée qui s’avéra payante puisque 6 mois durant, on a pu suivre ici les péripéties de tous ces phénomènes, venus livrer leurs vérités sur le sofa du Psy. La saison maintenant terminée, on vous offre en exclusivité la hiérarchie finale des meilleurs patients de l’année en retraçant pour vous les principaux coups de speed qui nous ont ambiancés cette année. Et avec le succès rencontré par le Psy depuis quelques mois, on vous promet un retour en fanfare dès l’automne prochain. Enjoy…

PlaceJoueurCompte-rendu des visites

1 (GOAT)

      JR Smith        JR Smith ZorroIl était l’un des favoris pour garder son titre de 6th man of the year, il a échoué. Mais il était aussi pressenti pour craquer psychologiquement et là, il a réussi et même au delà de nos espérances. Pour commencer les remerciements, le Gégé devra commencer par en placer une pour ses gars Bargnani et Felton, sans qui rien n’aurait été possible. Et ouais un climat instable et des teammates dégueus sont toujours intéressants dans l’optique d’un pétage de plomb… A l’actif de Gérard cette saison, plusieurs faits d’armes. Tout d’abord, et bien avant Lance Stephenson, il nous a gratifié de ses plus beaux calembours en enchaînant le coup du bandeau et le coup du lacet (2 fois). La suite ? Un malin plaisir à envoyer voler des money-time avec des décisions qu’un pilier de bar n’aurait pas renié… Pour finir, un éclair de génie un soir de printemps, effaçant des tablettes les plus gros croqueurs de l’histoire. Le tout pour assurer avec brio une non-qualification pour les PlayOffs histoire de bien savourer le champagne en Mai. C.H.A.M.P.I.O.N.

2 (ROY)

Anthony BennettAnthony BennettLE patient du début de saison. Par contre, on s’est demandé à la clinique si le mec était réellement un joueur NBA tant il nous rappelait un poulet cherchant sa tête au milieu des autres joueurs… Des semaines entières avant de nous gratifier ne serait-ce que d’une seule action positive, une dégaine de Baloo malheureux ne savant pas ce qu’il fait là… A l’arrivée ? L’un des (le ?) plus gros flops de l’histoire de la draft et des barres de rire toute l’année au cabinet quand Bennett se pointait pour tenter de comprendre le problème. Mais comme le psy gagne toujours à la fin, il semblerait qu’Antho aie, après des mois de dépression, résolu un peu ses problèmes. Ce ne sera jamais Kevin Garnett on est d’accord, mais le bonhomme a peut-être un coup à jouer dès la saison prochaine, aux côtés notamment de son nouveau compatriote, un certain Andrew W…

3 (ANPE)

Mike WoodsonMike WoodsonL’espèce de fil rouge de la saison au cabinet. Car en plus de nous avoir gratifié d’un coaching plus que douteux pendant 6 mois, le pauvre a dû subir les air-dunks de Bargnani, la prise de poids d’Immonde Felton, les coups de speed de Gégé Smith ou encore la no-défense du Stoud’. A la clinique du début à la fin, ce patient a connu des moments terribles cette année et devra sûrement patienter pour se remettre de cet épisode douloureux. On aperçoit d’ailleurs de temps en temps la boule de billard qui lui sert de tête pointer au Pôle Emploi de Big Apple, apparemment grillé dans le métier pour 2015. Mais rien que le fait de rester en ville après ce qu’il vient de vivre démontre une sacrée force de caractère pour Woodie. Et pis il pourra toujours aller faire un tour au cirque, il aura l’impression de revivre certains moments de sa saison…

4 (OUT)

Donald Sterling Donald SterlingL’un des derniers à avoir rejoint le cabinet cette année, et de quelle manière ! D’abord interdit de consultation, le psy a ensuite ravalé sa haine pour redevenir ce grand professionnel qu’il a toujours été. Il faut dire qu’avec l’oncle Donald, il a eu BEAUCOUP de travail. Un traitement à amorcer mais aussi toute une éducation à refaire, à base d’étude de la déclaration des droits de l’homme et d’apprentissage du respect. Malheureusement, après quelques séances, le psy a dû, lui aussi, renvoyer le mécréant après que ce dernier ai tenu des propos diffamatoires quant à sa couleur de peau. On ne change pas une équipe qui perd. Next, et on lui dit surtout pas à l’année prochaine, le cabinet est définitivement fermé pour lui.

5 (KRUSTY)

Lance Stephenson LeBron James Lance StephensonSa 5ème place n’est due qu’à un réveil beaucoup trop tardif à notre goût. Car si le phénomène a mis les bouchées doubles en PlayOffs, sa saison aura été bien calme pour un prétendant au titre de zinzin de l’année. Néanmoins, en tentant le tout pour le tout afin de faire marrer la planète basket en finale de conférence, il rentre in extremis dans ce classement. Le coup de la clim’ sur LeBron, son jeu d’acteur exceptionnel qui a donné naissance au lancing et toutes ses mimiques et autres pétages de plomb lui confèrent une place à part au cabinet. Et si Lancelot démarre la prochaine saison comme il a fini la dernière, il pourrait bien tuer le game d’entrée de jeu. Gérard est prévenu !

6 (BENCH)

Kevin SeraphinEquipe de FranceUn big LOL collectif pour le gros Kev’. Car en refusant de rejoindre l’Équipe de France l’été dernier pour soi-disant se donner une chance de percer en NBA en restant bosser aux States durant l’été, il se mettait quand même un gros paquet de pression l’ami. Et vu le résultat un an plus tard, on ne peut pas dire que l’idée était la meilleure à prendre… Déjà, pas de médaille d’or pour Séraph’, quand ses petits copains s’éclataient en Lituanie. Et puis, cerise sur le gâteau, une saison passée à cirer le banc et les pompes de Martell Webster au Verizon Center et à tirer la gueule à ce génie de Randy Wittman. C’est ce qu’on appelle un choix de carrière de merde et c’est ce que le psy a tenté toute l’année de faire comprendre à son patient, avec en point d’orgue la signature de Drew Gooden, sorti du cimetière pour passer devant le Français dans la rotation… Dur dur…

7 (SWAGGY LOL)

Nick Young    nick youngLe MIP de l’année au cabinet. C’est d’ailleurs uniquement grâce à l’un des chouchous du psy que les Lakers ont été sympa à regarder cette année. La dose de calmant prescrite n’aura pas suffi pour Swaggy-P, le talentueux et perturbé arrière des Angelinos enchaînant pendant 6 mois célébrations légendaires, 360° foirés, orgies offensives et défilés de mode en tout genre. Un genre de Russell Westbrook du pauvre mais avec quelque chose de frais qui nous fait kiffer ce joueur. A surveiller de très près la saison prochaine au cabinet.

8 (ANPE BIS)

Mike D’Antoni Mike D'AntoniOn voulait mettre chaque Laker tellement les Angelinos ont squatté le cabinet cette année. Du coup, on a choisi Mr Pringles pour représenter tout ce petit monde, en sachant que lui aussi a quand même énormément consulté durant cette saison. Il faut dire que gérer des basketteurs comme Robert Sacre ou Ryan “Grace” Kelly et des bolosses comme Nick Young ou Chris Kaman n’offre pas forcément des perspectives réjouissantes sur une saison. Mais il n’empêche que Mr Moustache a touché le fond cette saison avec son run and gun pourrave permettant aux adversaires des Lakers de planter à peu près 180 points en moyenne… On savait que cette année les Lakers ne chercheraient pas la victoire à tout prix mais alors là Miky excuse nous mais ça s’est un peu trop vu. Moralité : coup double cette année au cabinet pour les headcoaches prénommés Mike. 2 style différents mais un résultat identique, une saison toute pétée.

9 (TRADE)

Nando De ColoNBA: San Antonio Spurs at Memphis GrizzliesLe cocu de l’année, plongé cet hiver dans une dépression que l’on comprend tous… Imaginez-vous, vous êtes tranquillement posé sur la terrasse de votre ranch, pensant au kiff de jouer (un peu) pour la meilleure franchise de la ligue quand soudain on vous somme de déménager … au Canada ! OK jouer chaque soir devant Drake et Céline Dion peut être une source de motivation mais bon, sportivement, le pauvre Nando a sacrément perdu au change, même si son temps de jeu à l’arrivée aura quand même un peu augmenté. Ce qui ne lui aura pas empêché en ce soir de février d’avaler à peu près tous les médocs qu’il avait chez lui, d’où la visite à la clinique… Quelques mois plus tard, il semblerait que Nando se remette tout doucement de ce mauvais coup du sort mais on va quand même le surveiller de très près lui aussi. Par contre, attention à la rechute s’il est tradé aux Sixers ou au Jazz…

10 (CRAZY)

Russell WestbrookRussell-Westbrook gros planLe yin et le yang. Le bon, la brute et le truand. Tout ce que vous voulez mais en cet être sommeillent plusieurs personnes. Rien que cette “action” lui donne par exemple le droit de figurer ad vitam eternam à la clinique… Pour le reste, la Tortue Ninja la plus cinglée de la planète a envoyé du lourd toute l’année, relayant même parfois Durant au second rang. Ses PlayOffs sont l’exemple parfait du trouble de la personnalité dont il semble être la victime. Parfois (souvent) génial, mais aussi imbuvable par séquence, capable de shooter une dizaine de fois en 1 minute dans des épisodes que le psy a rapidement qualifié de “bad-trip”. Mais on dira ce qu’on veut, si Kevin Durant est le Real MVP, Russell lui est notre Real Deglingo. Et c’est pour ça qu’on l’aime, avec ou sans chemise fuchsia d’ailleurs.

Voila Mesdames et Messieurs, vous venez de consulter le dernier rapport psychologique du service NBA cette saison. N’hésitez pas à réagir, à nous envoyer de nouveaux patients on en est friand chez TrashTalk… Rendez-vous la saison prochaine avec peut être des changements sur les bancs, des sursauts, des retours, des départs, en somme tout ce qui rythme la vie d’une belle clinique comme la nôtre… Et encore merci pour tout !