Les notes du Game 2 : LeBron James a déjà compté jusqu’à l’infini…

Le 09 juin 2014 à 12:18 par Clément Hénot

Encore un énorme match entre ces deux équipes, c’était encore très chaud malgré la clim’ réparée, et ça le sera encore plus dans cette bouillante Floride qui saura pousser ses doubles champions en titre, les Spurs n’abdiqueront pas pour autant, mais ils ont perdu l’avantage du terrain à cause d’un immense LeBron et d’un Chris Bosh bien clutch. On passe les notes au grill maintenant.

Miami Heat

Bosh (8) : L’aspirateur aura encore posé un match de vétéran à l’AT&T Center. Peu en vue jusqu’à la fin du match, puis ce trois points meurtrier et cette passe pour Wade qui viendra assassiner les Spurs. Vous êtes sûrs que c’est lui, le maillon faible du Big 3 ?

Lewis (6.5) : Il ne joue pas des PlayOffs, se retrouve titulaire en Finales et arrive quand même à canarder malgré son geste de shoot de camionneur. Dire qu’il est payé comme un stagiaire…

James (9) : Un premier quart-temps tout bonnement dégueulasse, puis la suite, c’était Chuck Norris déguisé en LeBron James, ou simplement LeBron James en fait, avec le mode “CYBORG” activé.

Wade (5.5) : Même en dormant, ce joueur restera parmi les 20 meilleurs de la NBA. Un joueur qui ne quitte plus le sol avec un énorme QI basket. Prends ça, Dwyane Wade version 2006.

Chalmers (4.5) : L’esquimau peut s’estimer heureux d’avoir gagner, car non content d’avoir annoncé vouloir s’amuser avec Tony Pi, il vient impunément balancer son coude dans les côtes de notre frenchie. Sauf qu’au final, ce geste aura toute son importance.

Andersen (4) : Cette nuit, Chris Andersen nous a fait du Chris Andersen, il a même mis un panier en supplément, que du bonus.

Allen (6.5) : Jesus ne s’arrêtera jamais. Toujours dans les bons coups de son équipe. Il pourrait prendre sa retraite qu’il déciderait de revenir sur sa décision 3 jours plus tard, comme ça.

Cole (5) : Pas transcendant non plus le Norris, mais bon, c’est quand même pas pire que Chalmers. Si ?

Jones (4) : Tu sais que c’est la crise à Miami quand James Jones entre sur le parquet. Tu sais que ça va pas s’arranger quand il est pas fichu de mettre dedans derrière l’arc.

San Antonio Spurs

Splitter (4) : Forcément, on sent que le grand Tiago n’est pas très en forme, il n’a même pas pu faire la préparation physique pour sa Coupe du Monde… Avis aux dépressifs : regardez son lay-up en contre attaque, de quoi vous requinquer un homme.

Duncan (7) : Il aura bien essayé d’épauler son Tony, mais Duncan n’aura pas eu le même tranchant lors de ce Game 2, il aura même pris sa faute technique, heureusement qu’il ne sourit plus depuis cette triste exclusion par Joey Crawford.

Leonard (4) : Lui aussi il tente, mais le dernier type avec des cornrows en 2014 devrait même tenter encore plus. LeBron lui aura tout de même marché dessus sur ce match, presque une évidence.

Green (5.5) : Daniel Vert a gagné un énorme respect de la part du Heat, si bien qu’il ne touche presque plus une quille en attaque, et dès qu’il a une demi-seconde pour canarder, bah il ne se prive pas. Sinon, c’est le néant quand même.

Parker (7.5) : Il a failli se sacrifier pour sa team face à Chalmers, mais il foirera ses deux tentatives aux lancers. Gregg Popovich va devoir lui faire croire, à l’aide de Franck Ribéry, que Miami, c’est aussi en Slovénie en fait.

Belinelli (4.5) : Wolverine n’aura pas vraiment aidé son équipe avec sa maladresse et aurait parfois mieux fait de lâcher son ballon.

Diaw (6) : Le fameux facilitateur, il fait tout pour ses coéquipiers mais a un mal fou à faire rentrer la gonfle dedans. Encore un coup de ces foutus cheveux gris qui est venu flinguer notre Boris Viaud préféré.

Ginobili (6.5) : Tantôt vendeur de rêve, tantôt créateur d’envies de meurtres, El Manu fait passer ses fans par tous les états à chacun de ses matches, il se sera viandé sur sa fin de match, mais il aura mis le buzzer-beater. Comment ça,”trop tard” ?

Mills (6.5) : Une pile électrique qui court tout le temps et shoote tout le temps, l’Australien était infernal ce soir. C’était vraiment lui, le gars aux hémorroïdes qui cirait le banc lors des dernières Finales ?

source image : Greg Nelson | Sports Illustrated