Polémique : Tony Parker embourbé dans l’histoire de la “quenelle”

Le 30 déc. 2013 à 15:13 par Leo

A l’aube de la nouvelle année approchante, les amalgames et le sens de la polémique se multiplient en NBA, en répercussion ambiguë à la controverse brûlante de la “quenelle” (cette création de l’humoriste censuré Dieudonné que Roger Cukierman, leader du CRIF, perçoit comme étant le “salut nazi à l’envers”). Réalisée par le footballeur tout autant ostracisé Nicolas Anelka, à la suite d’un but inscrit en Premier League avec son équipe de West Bromwich, elle ne manque pas de déchaîner les langues en Europe actuellement . Ainsi, posant il y a peu avec son ami basketteur Tony Parker, ce-dernier serait dès lors pris dans cette tenaille calomnieuse à son tour. Une affaire qui ne pouvait pas mieux tomber…

Favorisées par une hyper-communication et une vitesse de l’information outrancière de nos jours, les hyperboles et les procès d’intérêt, mêlant arbitrairement le domaine religieux au sportif tout en y insérant un zeste de mauvaise interprétation sensible de quelques maux sociétaires, peuvent vite altérer la représentation constructive d’une icône célèbre et influente de tout un domaine prééminent, de toute une nation. Voici pourtant ce qui semble se produire pour l’image reflétée de notre meneur adulé, Tony Parker, aux Etats-Unis. Professionnel et intègre, le meneur français de 31 ans des San Antonio Spurs commence à recevoir des demandes virulentes d’excuse pour avoir exécuté ce geste “d’ordre discriminatoire” selon les communiqués de presse fomentés par les voix stridentes des médias américains, ceux-ci s’offusquant avec hardeur de trouver une personne si charismatique telle que Parker liée à cette affaire douteuse qui prend, de plus en plus, une dimension considérable dans son propre pays.

“En temps que figure sportive importante des deux côtés de l’Atlantique, Tony Parker a une obligation morale particulière à se dissocier d’un geste que le gouvernement français a identifié comme étant antisémite”, déclare le Rabbin Abraham Cooper, directeur associé du Simon Wiesenthal Center.

Recevant des demandes d’excuses de toute part, notamment du quotidien new-yorkais The Algemeiner, traitant des nouvelles israéliennes et juives, ni la NBA ni l’organisation des Spurs n’ont tenu à répondre immédiatement à ces accusations alors que Parker et San Antonio s’apprêtent à jouer les Brooklyn Nets, le soir du 31 décembre, un réveillon s’annonçant déjà entaché par les dérives de cette controverse arrivant aux oreilles innocentes du Français. En un mot, les nouvelles, bonnes ou mauvaises, vont bien vite, souvent trop vite avec un message déjà biaisé, déformé dans son transfert d’un point à un autre du globe. Le suc qu’il déverse prend alors une texture désagréable au moment où un versant infamement politisé et déplacé subjugue la perception donnée à l’accusé en question.

Vivement que cette affaire se tasse pour notre Français de choc afin qu’il se focalise uniquement sur l’essentiel, à savoir jouer au basket-ball. Et puis quoi encore messieurs les Américains…

Source texte : The New York Post / Source photo : lexpress.fr