Horace Grant de retour à Orlando ? Jason Maxiell va porter des lunettes de protection

Le 10 oct. 2013 à 15:49 par Bastien Fontanieu

On a la classe, ou on ne l’a pas. C’est un peu le slogan que pourrait mettre en avant le Magic d’Orlando cette saison, quand on voit ce que porte Jason Maxiell depuis le début du training camp.

C’est autour du mois de Mai dernier que l’ex-intérieur des Pistons s’est fait opérer de la rétine, une procédure délicate et qui nécessite énormément de délicatesse par la suite si on ne veut pas avoir de soucis de vue pour le reste de sa vie : Maxiell l’a bien compris et ne souhaite pas pour autant arrêter sa carrière professionnelle en NBA.

C’est donc à la manière de Tony Parker, après son bar-fight qui lui avait presque coûté un oeil avant les jeux de Londres, que Jason va aborder les prochains matchs, en portant la même paire de lunette qu’il a depuis le début du training camp : des Wilson très très glamour.

Seulement, il a tenu à rendre hommage à un héros d’enfance, qui jouait justement à Orlando, et qui avait rendu cet accessoire si hideux totalement hype et à la mode : Horace Grant. Le tronc d’arbre des Bulls au début des 90’s sévissait dans la raquette grâce à une énergie débordante, et cette mythique paire de lunette qui a bercé toute une génération de fans pré-2000. Pour remplacer les Wilson donc, Mad Max optera pour une large paire protectrice, et il espère lancer une mode par la même occasion…

“Je pense que j’aborderai la saison avec une nouvelle paire de lunettes, davantage dans le style d’Horace Grant. Si je porte le numéro 54, c’est grâce à lui, c’était mon héros quand j’étais plus jeune. Certes il avait un incroyable coéquipier en Michael Jordan, mais Horace faisait tout le reste. J’ai construit mon jeu en m’inspirant de lui et de Charles Barkley.”

On espère donc retrouver des images le plus vite possible, puisque le Magic s’est incliné face aux Pelicans hier soir sans que l’intérieur ne possède ses nouvelles binocles. Cela ne l’aura pas empêché de prendre ses 10 rebonds en 25 minutes de jeu, comme le faisait Horace par le passé…

Essai

Source : Orlando Sentinel