Bouche-trou : Avery Bradley va jouer meneur en l’absence de Rondo

Le 27 sept. 2013 à 18:20 par Nathan

Maintenant que tout le monde sait que Rondo ne reviendra pas avant Décembre de sa blessure au genou, les Celtics recherchent des solutions pour combler le vide laissé par leur meilleur joueur.

Et on apprend sans surprise dans le Boston Herald que c’est Avery Bradley (9,2 points, 2,1 passes et 1,3 steals par match la saison dernière) qui va être décalé au poste de meneur de jeu. Si ça a quand même vachement moins de gueule que le maestro Rajon Rondo, ça n’empêche pas le coach des Celtics, Brad Stevens, de croire en la pertinence de son choix tactique. Voilà comment il juge son joueur :

“Il n’y a aucun doute qu’Avery excelle de bien des manières en tant que meneur de jeu. C’est un défenseur d’élite sur cette position (…). Aussi je pense qu’il est excité vis-à-vis de ce challenge.”

Bon, c’est normal, il ne va pas nous dire “Excusez-moi,  je ne suis absolument pas sûr de mon choix, et à vrai dire, j’ai un peu peur pour la suite”. Mais rendons à Bradley ce qui appartient à Bradley : il est jeune (22 ans), il a le temps et l’envie de devenir meilleur, il s’est effectivement amélioré au cours de la saison dernière (au shoot notamment, même si c’est pas encore la joie), et surtout il se transforme en animal mi-homme mi-bulldog quand on lui donne sa viande favorite : un joueur sur lequel défendre.

Un meneur de jeu qui sait défendre c’est bien, très bien même, car il va tomber sur des clients ; mais un meneur qui peut créer du jeu, c’est mieux (puisque c’est précisément sa fonction). Et c’est là que ça coince. La saison dernière, Bradley n’avait vraiment pas l’air à l’aise quand il s’agissait de remplir les fonctions d’un pur meneur de jeu. Mais là encore, Brad Stevens et ses petites lunettes tiennent à rassurer les fan des C’s :

“Il peut avoir une influence sur un match comme très, très peu de joueurs le peuvent (…). Il ne s’en tire pas aussi mal qu’on le dit. Et puis il est arrivé en cours de travail, il a dû s’ajuster à un système déjà en place.”

On ne sait pas si cela sera suffisant pour rassurer tout le monde. En tout cas, si sur le papier Bradley en meneur c’est vraiment pas l’idéal, on sait qu’un coach peut parfois faire des miracles. Ce qui est sûr, c’est que Stevens n’est pas dans la meilleure posture pour commencer sa saison.

En revanche, s’il réussi son coup avec les Verts et Blancs : respect, Brad.

Source : Boston Herald