First apron (premier apron)
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Le premier apron (ou first apron) est un seuil de masse salariale en NBA, situé juste au-dessus de la luxury tax. Son franchissement déclenche des restrictions sportives et contractuelles pour limiter la flexibilité des équipes dépensières. C’est l’un des outils mis en place par la NBA pour freiner les superteams et favoriser une construction d’effectif plus équilibrée.
Quelques chiffres de référence (2025)
- Salary Cap : ~140M$
- Luxury Tax : ~170M$
- Premier Apron : ~179M$
Lorsqu’une équipe envisage ou effectue certaines actions tout en dépassant ce seuil, elle se retrouve “apron team”, et subit automatiquement des limitations.
Que se passe-t-il au-delà du First Apron ?
Une équipe au-dessus du premier apron ne peut plus :
- Utiliser la Mid-Level Exception “non-taxpayer” (la MLE classique d’environ 12M$)
- Acquérir un joueur via sign-and-trade
- Ajouter du salaire dans un échange (ex. : récupérer un contrat plus gros que celui envoyé)
- Utiliser certaines formes de buyout ou d’échanges déséquilibrés
En clair : plus de deals créatifs pour améliorer ton effectif si tu es déjà bien chargé. T’as voulu jouer avec les billets ? Maintenant, tu joues avec la calculatrice.
Pourquoi le premier apron existe ?
La NBA a introduit le first apron pour :
- Éviter que les équipes les plus riches puissent se renforcer indéfiniment
- Forcer les franchises à choisir entre continuité et flexibilité
- Rétablir un certain équilibre compétitif (en théorie…)
Ce seuil agit comme une zone tampon entre la simple luxury tax et le second apron, beaucoup plus brutal en termes de restrictions.
En 2024, les Milwaukee Bucks ont dépassé le first apron après avoir re-signé Middleton, Lopez et Holiday. Résultat : impossibilité d’utiliser la mid-level exception pour aller chercher un vrai renfort. Tout ce qui restait ? Des minimums et des prières.
Franchir le premier apron, c’est accepter de sacrifier de la marge de manœuvre. Le GM n’a plus droit à l’erreur : plus de trades déséquilibrés possibles, plus de flexibility pour réparer un move raté. C’est du haut niveau financier, presque de la haute voltige salariale.
