Victor Wembanyama a fait son retour : 22 points, 9 rebonds et 2 contres en 20 minutes !
Le 14 déc. 2025 à 07:37 par Hisham Grégoire

Douze matchs sans lui, un retour sous restriction, et pourtant la même conclusion : Victor Wembanyama n’a pas besoin de 35 minutes pour retourner une soirée. Avec 22 points, 9 rebonds et 2 contres et un quatrième quart-temps en flammes (15 points), l’Alien propulse San Antonio en finale de la NBA Cup après un succès retentissant face au Thunder (111-109).
Premier quart-temps en survêt’, regard au loin, comme si on lui avait demandé de laisser les autres lancer la demi-finale. OKC, eux, n’attendent personne. Le Thunder démarre fort, impose son rythme, fait vivre les Spurs sur des possessions compliquées et prend les devants. Mais on sait déjà ce qu’on guette : le moment où le grand échalas va se lever. Quand il entre au début du deuxième quart, la rencontre devient tout de suite plus grande. Pas forcément plus spectaculaire, mais plus lourde. Les passes dans la raquette deviennent des paris, les finitions près du cercle se transforment en flotteurs, et même les tirs habituels d’OKC prennent une demi-seconde de réflexion en plus. San Antonio, qui paraissait étouffé d’entrée, recommence à respirer, parce qu’il y a enfin une présence qui attire deux défenseurs juste en se plaçant, et qui donne des secondes chances rien qu’en existant au rebond.
Le contexte rend la perf encore plus parlante : Wembanyama revenait d’une blessure au mollet gauche et n’avait pas joué depuis douze matchs. Résultat, minutes gérées, séquences courtes, et un premier quart passé sur le banc. Malgré ça, il finit avec 22 points, 9 rebonds, 2 passes, 1 interception et 2 contres, à 6/11 au tir dont 1/1 de loin et 9/12 aux lancers. Mais ce qui marque le plus c’est un différentiel qui raconte mieux que n’importe quel résumé : +21 en 21 minutes. Dans un match au couteau, ça veut dire une chose très simple : quand il est là, les Spurs tiennent la route, défendent plus grand, et attaquent plus propre. Et quand il sort, tout redevient plus compliqué. Ce n’est pas un jugement esthétique, c’est une lecture de possessions : OKC attaque moins directement, San Antonio concède moins de points faciles, et les Spurs trouvent des paniers sans devoir tout forcer.
Victor Wembanyama has made a MASSIVE difference in his first game back 🔥
Off the court:
🔹 45-23 (-22)
On the court:
🔹 24-4 (+20)
He has played only 7 minutes! pic.twitter.com/HKTD5RwHyI
— ClutchPoints (@ClutchPoints) December 14, 2025
Et puis il y a le quatrième quart, celui où les matchs de Coupe deviennent des tests de nerfs. Là, Wembanyama a arrêté de “revenir” : il a repris. Quinze points dans les douze dernières minutes, des tirs au-dessus de tout le monde, des finitions où la défense hésite à venir, et cette gravité permanente qui ouvre des espaces même quand il ne touche pas la balle. OKC avait une série de 16 victoires et n’avait perdu qu’une fois cette saison : ce 111-109, c’est la preuve qu’une équipe peut être la meilleure sur la durée… et quand même se faire voler le moment qui compte. San Antonio, lui, file en finale de la NBA Cup contre les Knicks avec une idée claire : l’Alien n’a peut-être pas encore tout son temps de jeu, mais il a déjà récupéré son rôle.
En conférence de presse, Wemby a insisté sur le fait que les Spurs étaient prêts pour ce genre de rencontre :
« Certains joueurs sont prêts pour ce genre de moment. D’autres ne le sont pas. On a montré qu’on est prêts, car c’est pas n’importe qui qu’on a battu ce soir. » pic.twitter.com/jtlvFUc1UE
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 14, 2025
Au micro de Prime Video, Stephon Castle en a remis une couche :
« Les gens disent qu’ils (le Thunder) sont imbattables, mais on débarque à chaque match en pensant que nous le sommes tout autant. »
San Antonio n’a pas seulement battu OKC : ils ont envoyé un message. Dans les matchs qui se gagnent à la dernière possession, Victor Wembanyama n’est pas un bonus, c’est le plan. Et à l’entendre, les Spurs ne viennent plus pour apprendre : ils viennent pour prendre. Vivement le printemps.
