Malik Beasley proche d’une signature avec le Partizan Belgrade ?

Le 08 déc. 2025 à 10:44 par Hisham Grégoire

malik beasley pistons
Source image : YouTube

Malik Beasley en NBA, c’était un rôle en béton, un tir qui sentait le feu de cheminée et un dossier contractuel qui devait se signer tranquille cet été. Sauf que la vie a décidé de faire un 180° : entre enquête pour paris sportifs, flou judiciaire et marché fermé, l’arrière pourrait désormais rebondir… au Partizan Belgrade. On sort les lunettes d’EuroLeague, ça devient intéressant.

La dernière fois qu’on a vu Malik Beasley en NBA, c’était du sérieux. 82 matchs, zéro load management, 16,3 points, 41% du parking et même une place de finaliste au Sixième Homme de l’Année. Les Pistons tenaient enfin un mec capable d’enflammer un match juste en mettant son short.

Puis la bombe : une enquête fédérale autour de paris illégaux a atterri sur le bureau. Pas de mise en examen, pas de nom dans un document officiel, rien qui crie « criminel », mais suffisamment pour bloquer toute discussion NBA. Et dans cette Ligue, on peut être innocent mais tant qu’il y a un nuage, personne ne signe sans parapluie. Résultat : l’été défile, les camps s’enchaînent, Beasley reste sur le trottoir à regarder les autres jouer.

Quelques mois de silence plus tard et après être sorti du radar de la justice, le Partizan Belgrade semble avoir flairé le bon coup comme un chien truffier en forêt : un scoreur NBA disponible, motivé, et qui ne demande que deux choses : du rythme et un ballon. On parle d’un deal de six mois pour deux millions de dollars, sans clause automatique pour un retour NBA. C’est du short-term, mais c’est mieux que du no-term.

REPORT: Malik Beasley is close to signing a 6-MONTH, $2 MILLION deal with Partizan Belgrade, per @Eurohoopsnet

Whoa. (h/t @Fullcourtpass) pic.twitter.com/GbBtOKKIpN

— Legion Hoops (@LegionHoops) December 7, 2025

Pourquoi Belgrade ? Parce que l’équipe vit une saison de montagnes russes, que ça manque de spacing et d’un mec qui peut planter 12 points en huit minutes pour calmer une salle entière. Beasley, c’est exactement ce profil-là : un mec qui n’a pas besoin de 25 systèmes pour avoir de l’impact, juste un peu de lumière et de confiance.

Évidemment, l’Europe n’est pas la NBA. L’EuroLeague, c’est du grind : moins de possessions, plus d’intensité, des défenses qui t’arrachent les bras et un coach qui te gueule dessus avant même que tu montes la balle. Mais Beasley a le talent pour s’adapter et, surtout, il a une motivation XXL : chaque tir peut être un CV envoyé à la NBA.


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