Les Sixers relèvent la tête en faisant chuter les Cavs ! (132-129)
Le 25 janv. 2025 à 04:39 par Alexandre Taupin
Sans Joel Embiid, les Sixers ont réalisé le gros coup de la nuit en s’offrant le meilleur bilan de la NBA, Cleveland. Il aura fallu une adresse diabolique, une grosse performance d’équipe et un Paul George retrouvé en seconde mi-temps pour arracher la victoire.
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Pas de Joel Embiid d’un côté, pas d’Evan Mobley de l’autre mais au coup d’envoi pas de doute, ce sont bien les Cavs qui sont favoris. Il faut dire que Philadelphie restait alors sur 7 défaites de suite. Pourtant, ce sont bien les joueurs de Pennsylvanie qui ont exulté au coup de sifflet final, derrière un gros match d’équipe et des leaders au niveau.
Un feu d’artifice offensif
46 tirs primés inscrits en cumulé, à quasiment 50% d’adresse. Pas de doute, c’était un soir où les planètes se sont alignées pour les shooteurs. Symbole de cette flambée : Ty Jerome. Le sixième homme de luxe des Cavs s’est offert une soirée presque parfaite. 33 points (record en carrière) en sortie de banc à 8/8 derrière la ligne ! Il était à deux doigts d’être le héros des siens mais une vilaine perte de balle en bout de money time allait gâcher un peu son match. Les fans pourront difficilement le blâmer vu le chantier qu’il a réalisé.
On ne va pas se mentir, ce n’était pas un match pour les amoureux de la défense, même si l’adresse a frôlé l’indécence à plusieurs moments, dans une rencontre au rythme soutenu. Cleveland pourra regretter un trou d’air fatal en milieu de money time, avec un petit 13-0 des Sixers pour reprendre le contrôle du match. Malgré ça, les Cavs ont joué la gagne jusqu’au bout, bien porté par le trio Mitchell (37 points) – Garland – Jerome.
Les Sixers ont eux connu plus de diversité au scoring avec six joueurs au-dessus des 12 points dont notre Français Guerschon Yabusele, auteur d’un double-double avec 12 points et 13 rebonds. Un match de guerrier pour l’ours dansant. Tyrese Maxey et Paul George se sont eux bien relayés pour porter l’équipe. Grosse agressivité aussi de la part de Kelly Oubre au rebond et pour sanctionner sur les secondes chances.
Paul George, le réveil qui tombe à pic
On en parlait juste au-dessus mais PG8 est passé par tous les états cette nuit. Auteur d’une triste première mi-temps, avec seulement 9 points et autant de shoots inscrits que de ballons perdus, l’ailier était dans le dur. Il a montré un bien meilleur visage au retour des vestiaires, scorant 14 points rien que sur le troisième acte, avant d’être impliqué dans le fameux run des siens durant le money time.
Souvent critiqué cette saison (à juste titre), George a réalisé la perf qu’on attend de lui au quotidien à Philly, surtout avec Joel Embiid sur la touche. 30 points, 5 rebonds et 6/11 à 3-points pour l’ancien Clipper cette nuit. Reste plus qu’à conserver ce niveau sur la durée.
Une victoire référence pour les Sixers ?
Adresse infernale, collectif responsabilisé, leaders au rendez-vous, Philly a sorti les muscles cette nuit. C’est une victoire d’autant plus marquante que c’est le meilleur bilan de la Ligue en face, et il n’y a pas Joel Embiid en tenue. C’est un succès qui va faire beaucoup de bien dans les têtes alors que Philadelphie traversait une période bien difficile entre défaites multiples et vestiaire sous tension.
Le plus dur commence désormais, la confirmation. Philly est encore bien loin de retrouver une place en Playoffs, avec certes seulement deux matchs de retard sur Chicago, 10ème mais un gap encore important avec les équipes du Top 8. La victoire de cette nuit peut-elle servir de déclic pour enfin vraiment lancer la saison ?