Sans Stephen Curry, les Warriors font une remontée face aux Pelicans (124-106)
Le 30 oct. 2024 à 06:17 par Thibault Mairesse
Amputés de Stephen Curry, les Warriors devaient trouver de nouvelles armes offensives pour espérer se défaire des Pelicans et c’est tout le collectif de Golden State qui a brillé pour ramener la victoire grâce à une sacrée adresse à 3-points (21/46).
LE BOX SCORE DE CETTE REMONTADA JUSTE ICI !!!!
À l’annonce de l’absence de Stephen Curry, la question de savoir comment les Warriors allaient survivre sans lui s’est rapidement posée. Cette interrogation a pris une tournure toute particulière lorsque, quelques heures, avant la rencontre, on a appris que Jonathan Kuminga allait sortir du banc, la faute à un début de saison plus que moyen.
Oh…?
Y’a des blessés à Golden State en ce moment, j’aurais pensé plus de temps de jeu et de responsabilités dans le cinq majeur mais nope.
Pas fan de son début de saison, aucune extension, chacun son agenda, affaire à suivre. https://t.co/xCSQtmMHKV
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) October 30, 2024
Cette rencontre entre Pelicans et Warriors débute alors avec toutes ces interrogations et rapidement NOLA déroule derrière un duo Zion Williamson – Brandon Ingram inarrêtable. Retenez ces deux noms parce que ce sont les seuls joueurs qui vont briller côté New Orleans.
À la fin du 1er quart-temps, Golden State connaît un trou d’air assez incroyable où la franchise passe quasiment cinq minutes sans inscrire le moindre panier. Un manque de réussite qui profite aux Pels qui prennent 20 points d’avance dès le début du deuxième acte.
À ce moment précis, vu l’effectif en présence côté Warriors (De’Anthony Melton et Andrew Wiggins étaient absents en plus de Stephen Curry), on se demande pourquoi on est devant ce blow-out qui se profile plutôt qu’être dans les bras de Morphée.
Eh bien, c’est précisément pour ce qui va suivre qu’on reste éveillés, soir après soir. Cette rencontre, c’est l’histoire d’un joueur, celle de Lindy Waters III. Un jeune guard qui cherche à faire son trou en NBA depuis qu’il n’a pas été drafté en 2020.
Face à l’hécatombe de blessures, Steve Kerr décide de le lancer dans le grand bain.
Il devient le principal artisan de la remontée des Warriors. À coups de 3-points – comme quoi ça ne s’invente pas à Golden State – et de pénétrations bien senties, Lindy eaux minérales permet à la franchise de San Francisco de remonter au score.
Lindy Waters III appreciation post pic.twitter.com/ChvaAY35SM
— Golden State Warriors (@warriors) October 30, 2024
À la mi-temps, l’écart n’est plus que de quatre points.
Au retour des vestiaires, c’est Herb Jones qui se blesse. Un coup dur pour les Pelicans qui perdent leur principal atout défensif. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme on dit.
Dès lors, les Warriors renversent la rencontre grâce à ce qui a fait leur succès depuis des années : les tirs longue-distance. Une bombinette de Brandin Podziemski par-ci, une autre de Moses Moody par-là et Golden State prend de l’avance.
Sauf qu’en face, les Pelicans ne comptent pas se faire déplumer si facilement. Brandon Ingram et Zion Williams donnent tout pour remettre NOLA à flots, mais c’est ici que le plus grand pyromane présent sur le parquet décide de se montrer : Buddy Hield.
Le nouveau sniper de Golden State décoche un tir primé pour boucler le troisième acte. À partir de ce moment, il ne va plus rater un shoot à 3-points. FaZe Hield n’allait quand même pas laisser ses Buddy prendre feu sans que lui n’ajoute sa pierre à l’édifice.
Sur la seconde période, Buddy Hield inscrit 23 points dont un parfait 6/6 derrière l’arc.
Buddy Hield TAKEOVER.
🎯 28 PTS
🎯 19 in the 4Q (25 in the 2H)
🎯 7 3PM@warriors come back from 20-down to win by 18 and start the season 3-1! pic.twitter.com/MbBXUe31mW
— NBA (@NBA) October 30, 2024
Zion et BI sont à court d’arguments et doivent rendre les armes. Si, depuis le départ, on ne mentionne que ces deux joueurs côté Pels, c’est totalement normal tant le reste de l’effectif a été amorphe préférant multiplier les pertes de balle – Zion en tête avec 7 – plutôt que de mettre le ballon dans le panier.
Pourtant, Willie Green a cherché des solutions pour essayer d’éteindre l’incendie. On l’a vu essayer la défense de zone, ce qui n’a pas fonctionné.
Au buzzer final, les Pelicans tombent 106 à 124. Une belle performance des Warriors qui rassure (un peu) quant aux ressources de cet effectif en cas de pépin physique du Chef comme c’est le cas en ce moment.