Avis de la rédaction : qui sera le MVP en 2024-25 ?

A l’orée de cette nouvelle saison NBA, la rédaction s’est pliée au petit jeu habituel des pronostics. Les trophées individuels, les équipes qui vont décevoir, étonner, etc, on se mouille pour pouvoir se taper des barres dans huit mois, en se retournant sur – bien souvent – ces takes désastreuses. Aujourd’hui ? Nos pronos pour le trophée de MVP, le meilleur joueur de la saison. Et n’oubliez jamais, vous pouvez tailler, mais on veut votre avis d’abord.

Nicolas M.

Shai Gilgeous-Alexander : déjà deuxième au classement du MVP la saison dernière derrière Nikola Jokic, l’arrière star du Thunder est le favori des dirigeants NBA pour être MVP 2025. Et ce n’est pas très étonnant. Au début de son son prime individuel, SGA devrait réaliser une nouvelle saison XXL sur le plan individuel (plus de 30 points, 5 rebonds et 6 passes l’an dernier, à 53% au tir), tout en dominant collectivement avec le Thunder. Après avoir remporté 57 matchs l’an passé, la bande de Shai pourrait en effet dominer l’Ouest avec la progression attendue de Jalen Williams et Chet Holmgren, et la contribution des recrues Isaiah Hartenstein et Alex Caruso. Grosse saison individuelle, belle campagne collective, pour moi ça finit avec le titre de MVP dans les mains au moment de faire les comptes.

Giovanni

Luka Doncic : 33,9 points, 9,2 rebonds et 9,8 passes la saison passée, Top 3 MVP alors que les Mavs n’étaient “que” cinquièmes à l’Ouest. Cette saison je vois Dallas passer un tout petit cap et terminer sur le podium de leur conférence, et avec l’arrivée de Klay Thompson plus les progrès de Dereck Livey III la moyenne de passes de LD devrait augmenter. A moins d’une masterclass du Thunder ou des Sixers couplées à des moyennes de fou malade de SGA ou Embiid, j’ai du mal à croire que cette année ne sera pas pour Lulu Dondon. 34 points, 9 rebonds et 11 passes de moyenne dans l’une des cinq meilleures équipes de NBA et le doute ne sera plus permis, ça y est, Luka Doncic va être là où on l’annonce depuis toujours : au sommet de la NBA.

Alexandre T

Shai Gilgeous-Alexander : vu l’incroyable progression du Thunder et la domination statistique du bonhomme, j’avais déjà imaginé SGA remporter le Graal en 2023. Pas grave, ce n’est que partie remise pour celui qui envoie des matchs à 30 pions comme d’autres enchaînent les cafés. Au sein d’un Thunder qui devrait encore dominer à l’Ouest, Shai apparait comme l’un des favoris pour la victoire finale. Objectif pour lui d’aller chercher un peu plus de projecteurs avec quelques matchs références face à des cadors ou des éruptions au scoring pour être plus marquant dans l’esprit des votants. Son record personnel est aujourd’hui à 44 points, on espère ne pas dire la même chose dans un an. Mettez une couronne sur la tête de ce Canadien.

Nico V

Luka Doncic : C’est la saison. Sa saison. Celle de l’explosion. Celle où il emportera la décision. Les Mavericks ont l’équipe pour claquer un run monumental en régulière. Luka Doncic va – selon moi – continuer à arroser toute la ligue d’une manière qui nous est familière. À l’Ouest, du nouveau : les Nuggets semblent moins bien. Le Thunder est dangereux mais Shai Gilgeous-Alexander est assez bien entouré en termes offensifs et il faudra une saison monumentale pour empêcher le génie de Ljubljana de prendre un trophée. À l’Est, Joel Embiid va encore devoir faire avec les blessures, récurrentes. Son adversaire majeur, potentiellement ? Anthony Edwards. Encore un poil jeune.

Robin

Joel Embiid : Dans la Tour Montparnasse infernale, Eric appelle, dans un élan de romantisme, à la revanche de Marie-Joëlle. Après avoir recouvert la Tour Eiffel d’une bannière aux étoiles, j’appelle Embiid-Joel à créer de l’impressionnisme dans les peintures adverses. Ses derniers mois ont été marqués par des sifflets, des blessures et des injures. De quoi nous faire oublier, ou presque, qu’en janvier encore, il semblait lancé seul, vers un trophée en or. Les Sixers sont meilleurs, pas les intérieurs de la Conférence Est et, avec Rafael Nadal parti, le roi des raquettes doit désormais s’appeler Joel Embiid. Selon moi, il tient la corde, est prêt à régner sur les terrains et surtout à laisser ses adversaires directes à terre, battus.

Maxime

Luka Doncic : parce qu’en général, le petit prince finit toujours par devenir grand roi. Rien à voir avec le roman de Saint-Exupéry, je doute que son Petit Prince à lui tourne en quasi triple-double de moyenne en NBA. Le mec peine déjà à aligner deux mots correctement. Bref, revenons-en à Luka qui va encore pondre une saison digne d’un MyPlayer à 99 de gen sur NBA2K. Individuellement, Don Siche a les stats d’un MVP depuis plus de cinq ans. Non, ce qui posait vraiment problème se situait davantage sur le plan collectif. Cette année, Dallas semble s’être encore renforcé et les Mavs pourraient bien faire partie des gros poissons dans l’aquarium de l’Ouest. Dans un monde où les hommes de Jason Kidd bouclent la régulière dans le top 3 de leur conf’, comment le trophée de MVP pourrait-il encore glisser des doigts de Luka ?

Thibault

Shai Gigeous-Alexander : SGA a effleuré le trophée du bout des doigts la saison dernière, sans avoir l’occasion de le mettre dans son sac. 2025 peut être l’heure du sacre pour le franchise player du Thunder. OKC devrait jouer les hauteurs de l’Ouest et sauf accident de parcours, Shai sera dans la liste des favoris. Maintenant, il faut marquer les esprits. Envoyer 30 points, 5 rebonds, 5 passes tous les soirs, c’est marrant deux minutes, mais on veut le voir taper la barre des 50 points et plus si affinités. Comme dirait SDM “Rappeur Basketteur à trois lettres, je ne serai jamais en TT”, justement on aimerait beaucoup plus voir Shai être en TT parce qu’il a démonté Jayson Tatum, le soir où il était en ville. Il en a largement les moyens et s’il le fait, SGA deviendra MVP.

Clément

Luka Doncic : trois ans que je tente ce pronostic, et je ne lâcherai pas l’affaire tant qu’il ne sera pas réalisé. C’est donc tout naturellement que je pose ma pièce sur ce Slovène qui va encore tourner en (au moins quasi) triple-double de moyenne. Il va régaler avec ses Mavs légèrement remaniés et donner mal au crâne aux statisticiens (et aux arbitres). Puis ce rêve de voir un joueur tout rose après 2 sprints, qui enchaîne les bières et les chichas qui est couronné meilleur joueur de la meilleure ligue du monde, c’est aussi un message d’espoir pour tous ceux qui ont des hygiènes de vie de camionneur. Désolé Shai, le tien sera pour la saison prochaine.