Avis de la rédaction : qui sera le DPOY (meilleur défenseur) en 2024-25 ?
Le 18 oct. 2024 à 10:04 par Giovanni Marriette
A l’orée de cette nouvelle saison NBA, la rédaction s’est pliée au petit jeu habituel des pronostics. Les trophées individuels, les équipes qui vont décevoir, étonner, etc, on se mouille pour pouvoir se taper des barres dans huit mois, en se retournant sur – bien souvent – ces takes désastreuses. Aujourd’hui ? Nos pronos pour le trophée de DPOY, le meilleur défenseur de la saison. Et n’oubliez jamais, vous pouvez tailler, mais on veut votre avis d’abord.
Nicolas M.
Victor Wembanyama : Wemby l’a dit lui-même il y a quelques mois : “Que Rudy profite bien de son DPOY, car ensuite ce ne sera plus son tour”. Le tour de Victor est effectivement arrivé puisque c’est le phénomène français qui raflera le trophée de meilleur défenseur NBA cette saison. On a eu un aperçu très sérieux de la domination défensive de Wembanyama lors de sa saison rookie (deuxième au DPOY, All-Defensive First Team), lui qui fait déjà flipper tout le monde avec ses 2m24 et ses bras interminables. La force de dissuasion de Victor est sans pareille, lui qui pourrait tourner à plus de 4 contres de moyenne lors de sa campagne sophomore. Au sein d’une équipe des Spurs qu’on attend plus performante cette année, Wembanyama rassemblera assez d’arguments pour être récompensé. Désolé Rudy.
Giovanni
Victor Wembanyama : 14 rebonds et 5 contres de moyenne. Un des meilleurs ratings défensifs de la Ligue oui j’y crois. Des triples-doubles avec les contres, des matchs à dix contres. Zéro débat sur le joueur qui va gagner le DPOY cette année (et les huit prochaines), Victor Wembanyama a déjà gagné et la seule incertitude est de savoir si le prochain président de la république française attendra la retraite de Wemby pour lui filer le ministère de la défense.
Alexandre T.
Victor Wembanyama : déjà membre du Top 3 final pour la récompense de meilleur défenseur, Victor Wembanyama semble programmé pour le remporter d’ici (très) peu de temps. Si les Spurs peuvent remonter un peu la pente, son immense impact défensif ne sera que plus mis en lumière. Allez, 13 rebonds par match, on va chercher les 4 contres en moyenne et une première statuette de DPOY en juin prochain sur l’étagère.
Nico V
Victor Wembanyama : Je n’aime pas le concept de “dictature” pour décrire la suprématie d’un joueur dans un domaine. Le terme n’est pas approprié pour le sport. Hélas, pas certain que domination soit un terme proprement “Wembanyamesque”. Surtout dans le domaine défensif, où les images de la saison dernière ont parlé pour lui. Effrayant. Dissuasif. Le meilleur terme pour parler de défense, tiens. Qu’il s’agisse d’un rookie cherchant à gagner des minutes ou d’une superstar. Ses bras, sa taille et sa mobilité allument dans tous les esprits la même lumière rouge : celle du “Attention, danger”. Et c’est bien ce que l’excellent défenseur doit inspirer. La crainte.
Robin
Bam Adebayo : Posez vos fourches, vos glaives et autres arbalètes, “je suis français” comme le chantait Black M, mais “ça fait Bim Bam Boum” comme le chantait Juju Fitcats. Maintenant que ces deux géants de l’industrie musicale ont été cités, je peux m’attarder sur le crissement des chaussures et les contres retentissants. Je ne pense pas que les éperons voleront parmi les meilleures défenses collectives de la Ligue, tandis que j’imagine le Heat chauffer sévère de ce côté du parquet. Et parfois, Bam Adebayo souffre d’un manque de reconnaissance, il est A’Jamais l’un des meilleurs pour renvoyer les Tarmak et les Spalding de là où elles viennent. Bien plus friable avec les Wilson néanmoins.
Maxime
Anthony Davis : c’est un peu mon tap-in chaque année. À la différence près que si un tap-in finit généralement au fond, le mien roule inexorablement jusqu’au poteau de corner. Mais à cœur vaillant rien d’impossible, alors on y retourne. Ce n’est un secret pour personne, Anthony Davis est un monstre en défense. Les stats sont là, l’impression visuelle aussi. AD peut défendre sur quasi n’importe qui, n’importe où et n’importe quand. En fait, le seul problème réside dans le fait que le Brow serait probablement autant aidé par des Kapla qu’on aurait empilés pour faire une tour, que par ses coéquipiers actuels. Les valeurs les plus sûres à ses côtés ? LeBron James, 93 ans, qui ne défend que si le vent souffle à moins de 67 km/h sur la côte Est et que le taux d’humidité dans l’air est de 44%, autrement dit pas souvent, et Jarred Vanderbilt, porté disparu depuis longtemps. Mais believe, croire en ses rêves.
Thibault
Victor Wembanyama : L’envie de mettre Rudy Gobert a été présente pendant longtemps, mais soyons sérieux deux minutes. Les votants n’attendent que les victoires pour filière un trophée de Défenseur de l’Année à Wemby. Avec des Spurs un peu plus compétitifs et un Alien qui continue d’aplatir les crêpes comme si c’était tous les jours la chandeleur, il n’y a aucune raison pour que le trophée ne lui revienne pas. Victor Wembanyama va approcher les cinq contres par soir, ce serait de la folie de ne pas le nommer DPOY.
Clément
Victor Wembanyama : les cainris pensaient être tranquilles pour l’après Rudy Gobert, et voilà qu’on vient leur envoyer Wemby dans les pattes. « Ma voiture est rayée ? J’achète une deuxième » comme dirait Niska. Comme à son habitude il va envoyer de la grosse statistique et plier des records qui n’attendent que son passage pour tomber. Les statisticiens sont déjà en sueur pour la saison 2 de Victor Wembanyama, et moi aussi parce que je n’arrive même pas à beaucoup développer, tant ce choix me parait évident. Ce trophée reviendra donc en France, mais plus à Saint Quentin, au Chesnay cette fois.