Les 10 bonnes raisons de suivre les New-York Knicks sur la saison NBA 2024-25

Le 13 oct. 2024 à 12:23 par Robin Wolff

Josh Hart New York Knicks 8 mai 2024
Source image : YouTube

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année et on va vous le prouver ! Voici les 10 raisons de regarder des matchs des New York Knicks en 2024-25 (on aurait pu en trouver 30 de plus).

#1 : les nouveaux Villanova Knicks

L’histoire du trio Jalen Brunson – Josh Hart – Donte DiVincenzo était une des plus belles de NBA la saison dernière. Trois amis qui ont connu le succès dans la même université et qui se frottaient, ensemble au monde des plus grands de la balle orange. La connexion pendant les matchs, les conférences de presse, les podcasts, tout nous donnait envie de faire partie de cette joyeuse bande. Mais il manquait un bout-en-train pour que la fine équipe de Villanova soit au complet. Et on y a cru un moment, lorsque Mikal Bridges a rejoint les New York Knicks cet été pour donner encore plus d’épaisseur à ce magnifique récit. Mais c’était avant un autre transfert envoyant Donte DiVincenzo à l’autre bout du pays. Un trade cruel qui gâche un petit peu l’histoire, mais il reste tout de même trois amis d’université à la conquête d’un titre NBA.

#2 : Josh Hart qui tourne à 44 minutes de moyenne en régulière

Le Tom Thibodeau basket-ball peut agacer, mais qu’est ce qu’il peut être divertissant. Les observateurs lui ont souvent reproché de ne pas assez faire de rotations, de trop essorer ses meilleurs joueurs. L’entraîneur a entendu ces critiques, il ne les a pas écoutés. L’année dernière, Josh Hart est devenu le symbole de cette équipe new-yorkaise en multipliant les matchs à plus de 45 minutes sur le parquet. Encore plus en Playoffs, pendant lesquels il ne sortait jamais ou presque. L’ailier a un moteur hors du commun et joue avec un moteur fantastique. Il est la représentation du hustle en NBA en étant notamment le meilleur rebondeur à son poste de toute la Ligue. Le type de profil que Tom Thibodeau aime à la folie et lorsqu’il aime, il ne compte pas.

#3 : les stars au premier rang littéralement là pour les caméras

Mis à part, peut-être, les Los Angeles Lakers, il n’y a aucune franchise qui attire autant les stars que les New York Knicks. Et maintenant que la franchise a retrouvé le chemin de la gagne et de la hype, de nouvelles têtes connues vont venir pointer en courtside afin d’avoir des jolies photos à mettre sur Instagram. Ne vous méprenez-pas, nous taquinons, mais cette avalanche de star fait complètement partie du spectacle proposé lors d’une soirée au Madison Square Garden. Les temps-morts consistent bien souvent à trouver les célébrités dans la foule. Ce mélange d’ambiance électrique et de show-business fait la magie de New-York, une magie qui ne devrait que grandir en 2024-25 (si tout se passe bien).

#4 : l’intégration de Karl-Anthony Towns

On ne va pas vous mentir, on avait écrit tout un paragraphe sur l’intégration de Julius Randle dans cette équipe menée par les quatre potes de Villanova en se demandant si l’ailier-fort finirait la saison dans la Big Apple. Nos plans ont légèrement changé avec l’arrivée de Karl-Anthony Towns dans l’effectif. Les Knicks ont un nouveau pivot qui va connaître sa deuxième franchise en carrière après neuf ans de loyauté du côté des Timberwolves. Lors du Media Day, ses nouveaux coéquipiers ont souligné l’importance qu’aura son spacing dans l’attaque de New York. Si on prend également en considération ses progrès défensifs, on ne pourrait voir que du positif dans cette arrivée. Mais attention, le matou est fragile et son premier passage sous les ordres de Tom Thibodeau avait mené à de nombreuses blessures. Ce transfert de “dernière minute” va t-il porter ses fruits ou ruiner l’entente du vestiaire … ?

#5 : Mitchell Robinson qui doit trouver un nouveau rôle

Après le départ d’Isaiah Hartenstein du côté du Oklahoma City Thunder, Mitchell Robinson a longtemps été le seul pivot de métier encore présent dans l’effectif des New York Knicks (il y avait aussi Jericho Sims, mais ça ne compte pas). Mais l’arrivée de Karl-Anthony Towns change complètement son rôle et refait de lui un joueur de banc après des années dans le cinq majeur de la bande de Tom Thibodeau. “Mitch” ne sera pas là en début de saison, mais devra se réadapter à ce changement lors de son retour et se montrer capable d’être le meilleur joueur du banc des Knicks et utilisable en tant que seul poste 5 ou en compagnie du KAT à la manière de Rudy Gobert l’an passé. Une mission très différente de tout ce qu’il a connu au cours de sa jeune carrière.

# 6 : les vidéos des fans des Knicks en sortie de victoire

Comment évoquer la magie de New-York sans parler de ces espèces de micro-trottoirs après les victoires qui enflamment la toile à chaque fois. Certaines années, elles ont rapidement régalé les fans et observateurs de NBA ; souvenez-vous de la vidéo après le premier match d’Evan Fournier et Kemba Walker à New York. Les fans des Knicks sont sans doute les plus fous de toute la ligue et la folie est souvent la plus proche voisine du génie. Des punchlines extraordinaires, des danses folles devant la caméra, des cris aux décibels plus élevés qu’une vuvuezla et surtout n’oubliez pas F*ck Trae Young (rien de personnel … du moins de notre part) !

#7 : Pacôme Dadiet qui essaie de se trouver une place dans la rotation

Après Joakim Noah, Frank Ntilikina et Evan Fournier, un autre français rejoint les rangs des New York Knicks et essaiera de s’y installer avec plus de réussite que ses prédécesseurs. Pacôme Dadiet est un petit peu passé sous les radars cette été du fait des drafts de Zaccharie Risacher, Alexandre Sarr et Tidjane Salaün, mais un tricolore drafté au premier tour, ce n’est jamais quelque chose de banal. L’ailier est un défenseur complet et polyvalent, le genre de joueurs qui, en général, attire la sympathie de Tom Thibodeau. Le manager de l’équipe s’en fiche du statut et du pick de Draft, tant que le joueur donne ses tripes sur le terrain, demandez à Miles McBride. Alors Pacôme Dadiet pourrait bien être la surprise tricolore de la saison en décrochant un rôle dans une équipe compétitive, surtout après le départ de Donte DiVincenzo. En tout cas, on lui souhaite !

#8 : les vestes de Walt Frazier

Le meneur de jeu légendaire de la franchise est passé aux commentaires depuis un certain temps et est tout aussi brillant dans l’exercice. Il représente les New York Knicks mieux que quiconque et lorsqu’il représente, Walt Frazier le fait avec classe. À l’heure actuelle, toujours personne n’est en mesure de rivaliser avec la classe et l’élégance de cette légende. Les vestes de costumes sont toujours plus farfelues, mais bizarrement, elles fonctionnent, sans jamais un faux-pas. Regarder un match au Madison Square Garden, c’est en prendre plein les yeux et ça commence avec celui qui montre l’exemple dans le salle Walt Frazier !

#9 : les réactions de Spike Lee en Playoffs

Après Walt Frazier, voici l’autre monstre sacré de la franchise. Le réalisateur est le visage du public new-yorkais et ses réactions dans les moments chauds de Playoffs ne laissent jamais indifférents. Spike Lee est un passionné, au sens premier du terme et s’enflamme avec ses Knicks, il célèbre avec eux, souffre avec eux et est parfois un acteur majeur de la rencontre, demandez à Reggie Miller. Alors cette année, avec une équipe compétitive à supporter, on espère voir le retour de ses plus grandes heures. Des Finales NBA avec Spike Lee en courtside, ça fait bien trop longtemps que la NBA n’en a pas vu. Et si, sur le chemin des Playoffs, les New York Knicks pouvaient affronter de nouveau les Atlanta Hawks, ce serait encore mieux !

#10 : Jalen Brunson en quête d’un podium MVP

Vous pensiez vraiment terminer cet article sans qu’on évoque le nouveau prince de la ville. Désolé à Nekfeu et aux ancien membres de MZ, mais personne n’a autant mérité ce surnom. Le fils de Rick a séduit toute la Big Apple ces dernières années et sa décision de prolonger en offrant une énorme ristourne au Front-Office cet été va dans ce sens. Jalen Brunson est adulé et continue à progresser saison après saison étant tout simplement un des meilleurs joueurs de NBA l’année passée. Peut-il encore passer un cap en 2024-25 en devenant le joueur majeur d’une franchise dominante. Rien ne semble impossible pour lui désormais, et s’il y parvient, il sera un candidat pour le titre de MVP, avec le public new-yorkais qui exercera une bonne pression en le criant à chaque lancer-franc du meneur de jeu.


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