Les 10 bonnes raisons de suivre les New Orleans Pelicans sur la saison NBA 2024-2025

Le 08 oct. 2024 à 12:28 par Giovanni Marriette

Jose Alvarado Pelicans 16 décembre 2022
Source image : NBA League Pass

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Toutes les équipes ont des raisons d’être suivies cette année, même les Pelicans Alors petit arrêt en Louisiane pour établir ensemble les 10 raisons de suivre les Pels de New Orleans en 2024-25 !

#1 La première polémique sur le poids de Zion Williamson

Il a beau être, avant toute chose, un merveilleux basketteur et une potentielle force de frappe inarrêtable lorsqu’il est sur ses deux jambes, il n’en demeure pas moins que Zion rime depuis bien longtemps avec punchline. Healthy Zion est un cheatcode mais Embonpoint Williamson est un gimmick désormais, et on checkera donc à la rentrée son état de forme et, surtout, les vannes qui s’en suivront sur les réseaux au moindre kilo en trop. Plus sérieusement, le poids de l’ancien crack de Duke et n°1 de la Draft 2019 suscite chaque année la controverse, la polémique même chez les analystes, et on surveillera donc les envolées lyriques de ces derniers, notamment celles de Kendrick Perkins qui, comme chacun le sait, n’a jamais été en surpoids durant sa carrière de joueur.

#2 La défense d’Herb Jones tous les soirs

Déjà, on a très très hâte de revoir les vannes très bas de plafond avec son nom de famille, possible d’ailleurs que nous-même en fassions plein, mea culpa. Couper l’herb sous le pied, voir ailleurs si l’herb n’est pas plus verte, la mauvaise herb, herb tond la pelouse, roulez jeunesse et vive les Grosses Têtes sur RTL. Au-delà de cette franche rigolade, les Pels ont annoncé récemment que celui qui rentrera bientôt dans sa quatrième saison pourrait être utilisé parfois au… poste 5, et franchement on dit pourquoi pas. Herb est long, 2m03 et une envergure fort, tanké, malin, et selon les lineups ça se tente clairement. Au-delà de ça on aura évidemment plaisir à retrouver ses tentacules défensives, de celles capables de vous tenir un Kawhi à 6/19 au tir, de celles qui méritent tout à fait leur place dans la All-Defensive Team de 2023-24. Planquez vos attaquants, l’herb a repoussé !

#3 L’intégration de Dejounte Murray

Et on ne parle pas de son “week-end d’intégration”, qui – s’il a eu lieu – a probablement dégénéré vu le profil de la bête. On parle plutôt de son intégration au projet Pelicans, si ce dernier existe, dans une franchise qui cherche de véritables étendards. Brandon Ingram fait un peu la tronche, Zion Williamson oscille entre MVP et KFC, C.J. McCollum a 48 ans, Trey Murphy arrive mais il est encore un peu frêle, bref NOLA cherche son alpha. Dejounte Murray peut-il être cet homme ? Il faudra en tout cas qu’il le soit sur le terrain, “libéré” d’un Trae Young intouchable – encore heureux – dans son rôle de franchise player à Atlanta, et en dehors, si toutefois Dejounte en est capable. Se muer en capitaine, un capi qu’on a envie de suivre, qu’on a pas besoin de refréner dans ses ardeurs. 22,5 points, 6 rebonds et 6 passes de moyenne on est bien niveau basket, mais DM et New Orleans… est-ce que matche ?

#4 Les pivots adverses qui s’amusent

Daniel Theis, Jeremiah Robinson-Earl, Yves Missi, Karlo Matkovic voire Trey Jamison. Et Zion Williamson. Qui sont ces gens ? Ceux qui devraient servir de plateau pour le repas de pas mal d’intérieurs NBA la saison prochaine. Jonas Valanciunas ou Larry Nance Jr. sont partis, et peu importe la stratégie des Pels cette année on sait juste que ça ne partira pas d’une grosse défense sous les paniers. Amis joueurs de TTFL prenez note, les affrontements face aux Joel Embiid, Nikola Jokic ou autres Victor Wembanyama sentent fort la bonne odeur de top pick.

#5 Les interceptions de José Alvarado

Il est l’un de nos chouchous, et ça ne devrait pas bouger cette année encore. Capable de se planquer dans le short de Zion pour aller piquer un ballon, le gonze a le vice de Chris Paul avec un look mi-Sean Paul 2000 mi-Hartley Coeurs à vif, comment ne pas l’aimer. Après des Jeux olympiques dans lesquels il n’a fait que passer avec Porto Rico, Rosé veut s’imposer comme l’un des Tontons Flingueurs de Louisiane et de la NBA toute entière, et sa simple présence dans le roster fait de chaque matchs des Pels un petit évènement. On garde en tête sa danse à San Juan en juillet dernier lors du TQO, et on se donne rendez-vous au play-in pour la même ?

#6 Les rumeurs de trade de Brandon Ingram

Brandon Ingram a séché le mini-camp des Pels il y a quelques semaines, et si on devait le mettre dans une case ce serait probablement celle des joueurs “transférables”. Peut-être que le skinny forward a fait son temps dans le bayou, peut-être pas, mais avec l’émergence attendue de Trey Murphy III et une carrière qui doit enfin avancer d’un point de vue collectif, BI est forcément au centre des attentions. Les Pels n’ont pas daigné le prolonger, ça veut forcément dire quelque chose, et dans sa dernière année de contrat les rumeurs vont donc aller bon train. Alors, un petit pronostic pour la future destination de Brandon ?

#7 Les combats de C.J. McCollum au CBA

On le sait, C.J. McCollum n’est pas qu’un merveilleux joueur de basket avec l’un des plus beaux footwork de la Ligue, il n’est pas non plus qu’un simple mec avec un grand nez. C.J. McCollum c’est, également, la voix de tous les joueurs de NBA, de par son statut de président du syndicat des joueurs. Une entité respectable et écoutée, et nul doute que cette année encore Ceejay prendra le mic’ pour défendre les intérêts des siens. Osera-t-il déclamer que sa franchise n’intéresse personne ? Oh ça va, si on peut même plus être un peu taquin au mois d’octobre.

#8 Les campagnes de naming de la franchise

La salle des Pelicans s’appelle le Smoothie King Center, leur mascotte se nomme Pierre le Pélican et la ville de New Orleans est située dans le “Bayou”. A un moment donné, il va falloir faire quelque chose pour l’identité visuelle de cette franchise. Même les croissants sur les maillots n’ont pas eu la saison dernière le succès escompté, alors amis directeurs artistiques, graphistes ou tout simplement “gens avec autre chose que du caca dans les yeux”, n’hésitez pas à candidater pour venir en aide aux Pels. La salle, la mascotte et même le nom de la franchise allons y, mais faites quelque chose pour nous rendre ça un tout petit peu plus sexy, par pitié.

#9 L’explosion de Trey Murphy III

Si on vous demande qui sont nos favoris pour le trophée de MIP 2025, dîtes-vous déjà que Trey Murphy III fait partie des candidats, pour peu qu’ilne démarre pas sa saison trop tard (TMIII est out jusqu’au début de la régulière). Un peu moins de 15 points de moyenne la saison passée et un exercice dans les hauteurs du précédent, mais cette année la refonte du roster va donner la part belle aux extérieurs, sans compter le cas Brandon Ingram qui pourrait vite être ficelé, la ficelle étant le rapport avec Ingram, bref. Avec un alignement sympathique des étoiles on pourrait assez vite voir TMIII devenir l’arme n°2 des Pels derrière Zion Willliamson, et sa terrifiante adresse à 3-points pourrait ainsi se voir portée tout en haut de l’affiche. La grosse vingtaine de points par match ne semble pas illusoire, et dans sa quatrième année Murphy sait que c’est le moment de faire sa loi. La fameuse loi de Murphy mais inversée, drop the mic’.

#10 La participation annuelle au Play-in Tournament

2022, play-in tournament. 2023, play-in tournament. 2024, play-in tournament. Avec 36, 42 et 49 victoires lors des trois dernière saisons, les Pels ont à chaque fois du passer par le barrage pour accéder aux Playoffs. On remarque leur belle progression et cette saison 2023-24 monstrueuse en terme de , et on remarque donc – aussi – que NOLA aime le suspense et en offrir pour leur argent à leurs fans. On se donne rendez-vous début avril pour le quatre à la suite ?


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